L’examen du projet de loi portant autorisation de ratification, de l’accord de prêt signé à Cotonou, le 07 avril 2015, entre la République du Bénin et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), dans le cadre du financement partiel du projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Parakou et ses environs, n’a pas été conduit à terme la semaine dernière. Et pour cause, les députés au regard du mauvais souvenir encore vivace du « scandale de l’eau » qui a porté un coup de froid aux relations entre le Bénin et les Pays Bas, ont émis des réserves puis formulé des exigences. Ils ont entre autres demandé au gouvernement de fournir la lettre d’acceptation de financement du projet par les Pays-Bas; le rapport de l’audit ayant conduit à la suspension de l’aide des Pays bas au Bénin et enfin la garantie d’un autre partenaire pour un financement alternatif au cas où l’aide Néerlandaise ne serait pas obtenue. De sources concordantes, l’on apprend que le gouvernement a pu fournir à la Commission des finances et des échanges, toutes les informations relatives à leurs préoccupations ; ce qui a permis à cette commission de donner un avis favorable pour la ratification de l’accord de prêt partiel du projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Parakou et ses environs.
MARIA GLETA 2, un miraculé
La menace de rejet qui aplané sur le projet de financement partiel du projet de renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Parakou et ses environs a servi favorablement au deuxième projet de loi en suris. En effet, le Projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé à Cotonou, le 07 avril 2015, entre la République du Bénin et la Banque Ouest Africaine de Développement (Boad), dans le cadre du financement partiel du projet de construction d’une centrale thermique de 120 MW à Mari Gléta (Pcctmg) Phase II en République du Bénin devrait, selon les premières conclusions de la commission des finances et la plénière du mardi dernier, être rejeté. Mais aux dernières nouvelles, la Commission des finances et des échanges a accepté examiner ce dossier ce jour en séance plénière sous réserve d’un certain nombre de recommandations à faire à la plénière. Au nombre de ces recommandations, il y a la mise sur pied d’une Commission parlementaire d’enquête et d’information sur la gestion des fonds contractés dans le cadre de la phase I de la construction de la centrale thermique à Maria Gléta et la mise sur pied d’un comité de suivi de la gestion de la Phase II du projet.
Jean-Marc Aurèle AGOSSOU