Porto-Novo – Le responsable du Bureau de l’Auditeur Général (BAG), Michel Dognon est officiellement entré dans ses fonctions mardi, au siège de l’ex Inspection Générale de l’Etat (IGE) à Porto-Novo, à la faveur d’une cérémonie de passation de services, entre l’Inspecteur général de l’Etat, Jacques Alidou Koussé en présence du Premier ministre, Lionel Zinsou.
A l’occasion, les acquis de neuf années d’activités de contrôle et d’audition de gestion des structures étatiques ont été passés en revue et des actions à mettre en œuvre ont été déclinées pour le rayonnement de la nouvelle structure de contrôle d’Etat qu’est le BAG, créé en remplacement de l'IGE par décret numéro 2015-394 du 20 juin 2015.
Au titre des acquis de l’IGE, Jacques Alidou Koussé a inscrit en lettre d’or, l’élaboration et la mise en place des principaux outils de gestion existants, avec l’appui d’une équipe pluridisciplinaire de consultants.
Dans le domaine de la coopération régionale et internationale, il a rappelé que l’IGE a adhéré sous sa houlette au Forum des Inspections générales d’Etat d’Afrique et aux structures assimilées (FIGE), puis établi un accord de partenariat avec l’Office européen de lutte anti-fraude (OLAF) ainsi que l’Europaid, l’équivalent de l’IGE au sein de la commission de l’Union européenne.
Le responsable du BAG, Michel Dognon fera observer pour sa part que même si les méthodes de travail et les stratégies utilisées par l’IGE et le BAG sont différentes, l’objectif qui leur a été assigné est le même en raison de leur mission de vérification de l’utilisation des ressources publiques. Ainsi, pour mieux accomplir les missions du BAG, Michel Dognon compte ouvrir quatre Bureaux régionaux pour couvrir l’ensemble du territoire national.
L’effectif des auditeurs d’Etat et des assistants auditeurs d’Etat, sera porté à 200 d’ici la fin de l’année 2017 avec un recrutement de 50 à 100 cette année, a annoncé Michel Dognon.
Pour réussir la mission, le Bureau, annonce-t-il, s’armera d’outils d’audit de performance pour s’assurer de l’efficacité, de l’efficience et de l’économie des programmes et politiques publiques du Bénin.
A la fin 2016, on assistera à la dissolution ou le jumelage des programmes, des projets, des services qui apportent peu ou n’apportent aucune valeur ajoutée à la croissance nationale, a annoncé Michel Dognon.
ABP/MS/DKJ