Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Matinal N° 4175 du 30/8/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles



Comment

Politique

Jacques Ayadji au sujet de la dernière lettre de l’Eglise à Yayi :‘‘La réponse de l’Episcopat est cinglante’’
Publié le lundi 2 septembre 2013   |  Le Matinal




 Vos outils




Le Secrétaire général adjoint du Syndicat national des travailleurs de l’administration des transports et des travaux publics (Syntra-Ttp) Jacques Ayadji était l’invité de l’émission « Cartes sur table » d’Océan Fm, ce dimanche 1er septembre 2013. Il a entre autres sujets, réagi à la réponse servie par la Conférence épiscopale au Chef de l’Etat sur le climat sociopolitique national.

« Ils (les membres de la Conférence épiscopale nationale, Ndlr) ont répondu. Et je suis satisfait », a déclaré Jacques Ayadji hier sur Océan Fm. Pour lui, la lettre publiée le 28 août 2013 par l’Eglise catholique en réponse à la correspondance du Chef de l’Etat du 16 août 2013, a clarifié bien de choses. En lisant cette lettre, « Yayi Boni doit tenir sa tête entre ses deux mains », a affirmé le syndicaliste comme pour dire que cette réponse de l’Episcopat est cinglante. « Je ne souhaitais pas que l’Eglise réponde à Yayi. Mais sa lettre convainc. On attend que Yayi lise posément cette réponse pour voir s’il ne va pas retirer son projet de révision de la Constitution », a-t-il ajouté.

Réduire les pouvoirs du président de la République…

Jacques Ayadji a commenté également d’autres développements du débat sur la révision de la Constitution. Selon lui, les explications données par le ministre d’Etat, François Abiola et le ministre des Transports Aké Natondé sur la télévision nationale vendredi 30 août 2013 relèvent de la stratégie murie par le gouvernement pour tromper le peuple. A l’en croire, ces deux ministres n’ont pas de compétences avérées en Droit constitutionnel pour entretenir le peuple sur les réels objectifs du projet de révision envoyé par Yayi Boni au Parlement. « J’ai vu le ministre Abiola distribuer des affichettes à Sakété pour la révision de la Constitution. Mais le vendredi dernier, il a dit des choses assez graves. Il refuse à d’autres personnes le droit de dire non à la révision », a relevé l’invité. Pour lui, les ministres doivent se consacrer strictement aux missions pour lesquelles ils ont été nommés au lieu de faire le tour des plateaux de télévision pour défendre un projet de révision décrié. Le Secrétaire général adjoint du Syntra-Ttp, soulignera par ailleurs que l’opposition et la Société civile ne sont pas contre la révision de la Constitution mais ils dénoncent plutôt le contenu du projet de révision initié par Yayi Boni. Le contexte sociopolitique actuel n’est pas, à l’entendre, propice à la réalisation d’un tel projet. Jacques Ayadji a en revanche montré qu’un projet de révision pourra bien être discuté s’il porte sur l’imprescriptibilité des crimes politiques, la réduction des prérogatives du président de la République et l’indépendance des institutions constitutionnelles de contre-pouvoir.

Allégresse Sassé

 Commentaires