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Pour l’amélioration du système éducation béninoise
Publié le samedi 25 juillet 2015  |  Présidence
Alassane
© Ministère par DR
Alassane Soumanou, Ministre de l`Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la reconversion et de l`Insertion des Jeunes




La fondation femme d’Afrique apporte son soutien au Ministre Alassane SOUMANOU

Le Ministre d’Etat en charge de l’enseignement secondaire a reçu à son cabinet la fondation femme d’Afrique et Culture-Mémorial de Rufisque. Crée depuis plusieurs années, ce creuset de femme parrainé par l’ancienne Ministre Karim Rafiath a pour mission l’accompagnement et le suivi du système éducatif. Ces femmes dont la moyenne d’âge varie entre soixante et quatre vingt dix ans ont voulu échangé avec le Ministre d’Etat sur la faiblesse de ce système. Pour la secrétaire de cette organisation, les maux qui minent l’éducation béninoise sont légion. Il s’agit de la délinquance juvénile, la dépravation des mœurs sur toutes ces formes, l’insécurité des jeunes filles, le harcèlement sexuel, les violences faites aux jeunes filles, les injures, les coups et blessures. C’est donc pour trouver des solutions que la fondation d’Afrique sollicite le soutien du Ministre Alassane SOUMANOU. L’éducation béninoise est malade, soutient Mme DAGUIAR Bouriana, et il est impérieux que tous les acteurs à travers une synergie d’actions s’y penchent. Prenant la parole, le Ministre D’Etat chargé de l’Enseignement Secondaire à salué l’initiative de ce groupe de femme qui malgré le poids de l’âge se bâtent pour sortir l’éducation béninoise des sentiers battu. Vous aviez frappé à la bonne porte, martèle le Ministre manager qui promet mettre en œuvre toute la politique qu’il faut afin de donner au système éducatif béninois toutes ses lettre de noblesse. Le Ministre Alassane SOUMANOU dans une démarche explicative est revenu sur les résultats de l’examen du BEPC, session de juin 2015. De ces explications on dénombre plusieurs causes qui expliquent ce faible taux enregistré cette année. Préoccupé donc par cette rechute, le Ministre propose le retour de la dictée dans les programmes d’enseignement, l’implication active des parents dans le suivi des apprenants, la formation des formateurs. Aux dires du Ministre d’Etat, des séances de sensibilisations doivent être organisé dans les écoles. C’est pour cette raison qu’il s’engage résolument à accompagner ces personnes âgées, qui veulent faire de cette option une priorité. Dans les jours à venir, la Fondation Femme d’Afrique avec le soutient du Ministre d’Etat Djimba organisera des séances d’échange en vue de mettre en place des proposition capable d’être prise en compte dans les programmes d’enseignement. Notons que l’organisation regroupe des institutrices, des professeurs, des femmes d’affaire, des éducatrices, retraitées depuis au moins 10 ans.

CCOM/MESFTPRIJ
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