Société : Les Peulhs subissent des représailles de la part de la population de Ouèssè

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Publié le dimanche 26 juillet 2015 | ABP

Ouèssè – En représailles aux actes barbares des Peulhs qui ont amputé le bras à une dame à Ouèssè, suite à son refus de se laisser violer dans la nuit de mercredi dernier, la population a réagi violemment vendredi dans la matinée, par des représailles à l’encontre de tout Peulh rencontré et brûlé des pneus en signe de mécontentement.

Tout était parti de l’agression d’une dame âgée de 45 ans environ, qui s’était vaillamment défendue face à deux Peulhs, Boubé Ousmane et Garba Abdoulaye, qui l’obligeaient à céder au viol.

N’ayant pas eu gain de cause, les deux hommes ont décidé de lui ôter la tête à l’aide d’une machette, quand avec son bras gauche, leur victime a bloqué le coup qui lui aurait été fatal. Mais elle a été amputée, a-t-on raconté.

Révoltés par cette barbarie humaine, un bouclier de jeunes gens, renforcés par la population de Ouèssè a mené une lutte implacable contre les délinquants peulhs qui, à les en croire, donnent de l’insomnie à la population.

Croisés en chemin, à domicile comme à la mosquée pour la prière du vendredi, les Peulhs ont subi la colère de la population. Coups de fouets, gourdins, branchages ont été utilisés dans cette expédition punitive. Ils ont été laminés à sang à la mosquée de la ville. Dans leurs campements comme sur les sentiers des villages, les Peulhs ont connu un vendredi noir.

Saisi au téléphone, le commandant de la brigade locale de Ouèssè a indiqué que les deux délinquants, Boubé Ousmane et Garba Abdoulaye sont dans les liens de la justice.

Entre temps, le commissaire de police, Félix Loko, qui dit avoir conduit la victime à l’hôpital de Ouèssè, est revenu sur les faits pour informer que l’agressée a été transférée à l’hôpital de zone de Savè, suite à des complications liées à la gravité de la blessure qui lui a été infligée.

ABP/FB/PH/IA/JFH