La Directrice des RessourcesFinancières et du Matériel du ministère de l’intérieur est gardé à vue depuis ce samedi 25 juillet à la Brigade économique et Financière (BEF). Celle-ci serait impliquée dans une affaire de mauvaise gestion de plusieurs milliards alloués aux policiers dans le cadre de plusieurs activités comme celle de la sécurisation des élections.
C’est le Commissaire Ogouchoro, chargé des Affaires Économiques et Criminelles à la BEF qui dirige les auditions liées à une mauvaise gestion de sous des flics. La Directrice des Ressources Financières et du Matériel du ministère de l’intérieur est entrain d’être écouté ce dimanche 26 juillet après avoir planché hier samedi. Les premières informations renseignent que les noms des anciens ministres de l’intérieur François Houéssou et Simplice Codjo Dossou sont cités dans cette affaire de malversationfinancière au ministère de l’intérieur. « Plusieurs milliards décaissés par le gouvernement pour les frais de patrouilles et de sécurité intérieur du pays ne sont jamais parvenus aux ayants droit que sont les policiers. » a expliqué la Drfm d’après qui les fonds seraient « placés dans plusieurs comptes bancaires en Suisse et à Paris ». La Directrice des RessourcesFinancières et du Matériel du ministère de l’intérieur a été écouté hier samedi au même titre que le commissaire de police Sina GOROGUI, Directeur des RessourcesFinancières de la Police Nationale. Ce dernier a été libéré et mis sous convocation puisqu’ayant apporté les preuves qui le lavent de tous soupçons. Au cours de ses aveux le commissaire Sina GOROGUI a déclaré qu’il a toujours distribué aux policiers les fonds qu’il reçoit de la Direction des ressourcesfinancières et du Matériel dudit ministère. De lourdes charges pèsent contre la DRFM. Gardée à vue actuellement à la BEF, elle sera présentée le lundi 27 Juillet au Procureur de la République. Ce rebondissement de malversation des primes des flics est dû au fait qu’une enquête policière révèle ces derniers jours la responsabilité de la DRFM dans la disparition d’un montant de 50 millions de francs cfa devant servir pour les élections locales, communales et Municipales passées. Informer du dossier, le Chef de l’Etat Boni Yayi aurait demandé que tous les cadres impliqués soient écouté afin que les responsabilités soient situées. À travers la voix de Waidi Akodjènou, secrétaire général du Synapolice, les policiers avaient réclamé en juin dernier 350 millions à eux alloués dans le cadre de la sécurisation des élections législatives de 2015. Dans ses propos, Waïdi Akodjènou a « condamné ce détournement orchestré par l’ancien ministre de l’Intérieur, Simplice Codjo Dossou aujourd’hui député à l’assemblée nationale.
Marcus Koudjènoumè