Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes a tenu, ce vendredi 24 juillet 2015, une séance de travail avec une délégation du Fonac conduite par son président, Jean-Baptiste Elias. Ce dernier est allé présenter ses activités au ministre dans le cadre de la prévention et de la lutte contre la criminalité transnationale. Au cours de la séance, Jean-Baptiste Elias a fait une présentation sur les objectifs et cibles de la convention internationale de lutte contre la criminalité transnationale organisée. Il s’agit d’un programme de 5 ans dans lequel s’engage le Bénin par le biais du Fonac qui crée et met en œuvre des stratégies de lutte contre des aspects de la corruption constituant un terrain fertile à l’insécurité et une menace pour l’intégrité territoriale. Ledit programme, déjà mis en œuvre dans 40 communes dont les 36 frontalières du Bénin, cible des maux tels que le trafic de drogue, d’armes à feu, de faux médicaments, la cybercriminalité, la piraterie maritime, le braconnage et la déforestation. Car, comme l’indique le président du Fonac, "tout ça ne se passe jamais sans la corruption". Le Fonac, reconnu uniquement pour traquer, dépister et dénoncer les actes de corruption au Bénin, révèle ainsi un autre aspect tout aussi important de ses activités : celui de la prévention et de la lutte contre la criminalité.
Le Ministre Placide Azandé et ses collaborateurs ont félicité le Fonac pour ses initiatives salutaires et mis l’accent sur la nécessité d’un partenariat qu’il faut désormais établir et entretenir au sein des diverses forces de sécurité et surtout avec le Fonac pour des résultats plus probants dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité et le trafic de drogue. Ainsi, avec l’appui du Fonac et de ses partenaires techniques, les unités spécialisées de contrôle de sécurité en exercice au port autonome de Cotonou, à l’aéroport de Cadjèhoun et aux divers postes de contrôle frontaliers verront désormais leurs moyens renforcés et modernisés pour faire face aux nouveaux défis. De plus, une synergie est attendue entre les structures décentralisées du Fonac et les agents de sécurité publique, en matière de renseignements pour un contrôle plus efficace de l’entrée et de la sortie des personnes et des biens sur le territoire béninois.
Adrien TCHOMAKOU