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Conférence internationale sur le financement du développement/Addis Abeba 2015 : Gustave Assah fait le point des grandes décisions prises
Publié le mercredi 29 juillet 2015  |  Matin libre
Gustave
© La Nation par DR
Gustave Assah, président du Conseil d’administratif du réseau Social Watch




a troisième Conférence internationale sur le financement du développement organisée par Action 2015, s’est tenue à Addis-Abeba, du 13 au 16 Juillet 2015. Au cours de cette conférence, plusieurs décisions ont été prises. Gustave Assah, président de Social watch, l’un des participants, nous donne ici de plus amples éclaircissements.

«Elle a été l’occasion d’obtenir le système financier et les engagements ambitieux nécessaires pour mettre fin à la pauvreté, aux inégalités et aux changements climatiques», a fait savoir d’entrée, Gustave Assah. Selon le président de Social watch, cette conférence sur le financement du développement, offre l’opportunité de transformer les objectifs de développement et les accords sur le climat en cours de négociation à l’Organisation des Nations-Unies(Onu). Et pour y parvenir, trois axes ont été définis : Amplifier la pression politique sur les décideurs afin d’obtenir les financements nécessaires à la réalisation d’accords ambitieux sur la pauvreté, les inégalités et le changement climatique ; renforcer le mouvement, grâce à la conférence ; amplifier la sensibilisation du public ainsi que l’engagement quant aux objectifs du développement durable et les Sommets sur le climat de 2015. Ce qui favorisera entre autres, la reconnaissance et l'intégration des flux financiers illicites, le financement pour les services sociaux et les infrastructures, les améliorations apportées au Comité d'impôt et aux mécanismes de transfert de technologie. Soulignons qu’à cette conférence, les Organisations de la société civile(Osc) ont joué un grand rôle. «La société civile a fortement opté pour une autorité fiscale intergouvernementale et pour plus de transparence concernant l'information sur la fiscalité», a confié Gustave Assah. Pour finir, cet acteur de la société civile, participant béninois à cette conférence d’Addis Abeba, estime que la forte pression pour une plus grande implication du secteur public dans le financement du développement doit être accompagnée de transparence, de redevabilité et des garanties.

Sabine KiKPADe (Stag)
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