A moins de 72 heures de la célébration des 55 ans de l'accession du Bénin à l'indépendance, la fièvre festive monte d'un cran à Cotonou, capitale économique du Bénin, ville qui accueillira les festivités officielles.
Dans plusieurs quartiers de Cotonou, on constate que les autorités ont déployé les grands moyens pour embellir la ville.
Ainsi, des opérations, dont notamment le nettoyage des rues, des artères et des places publiques, l'embellissement de certains monuments, le pavoisement de la ville, le déploiement des toilettes mobiles, sont autant de travaux en exécution dans la ville en vue d'offrir aux populations une belle fête.
Outre ces travaux, les drapeaux nationaux flottent dans les rues, artères et places publiques de la ville. Au niveau des grands carrefours de Cotonou, des posters géants à l'effigie du président béninois Boni Yayi, sur lesquels on peut lire "Bonne fête d'indépendance à toutes et tous".
Par ailleurs, dans les rues, notamment sur le Boulevard des Armées, où se déroulera samedi le défilé des militaires, des para commando, des gendarmes, des agents des eaux et forêts et des douaniers, mènent des exercices de cohésion en vue d'un succès du défilé militaire, auquel devraient assister le président béninois Boni Yayi et son homologue nigérian Buhari Mohammadu, invité d'honneur.
Dans les milieux culturels, les jeunes artistes béninois devraient se réunir déjà vendredi autour des manifestations culturelles pour célébrer à leur manière la fête de l'indépendance du pays.
"Le réveillon de l'indépendance sera l'espace de création, d'expression et de découverte des talents cachés en matière de la musique, de la mode et du mannequinat, ainsi que d'autres disciplines artistiques et culturelles, en l'occurrence la danse urbaine", a confié à Xinhua l'un des organisateurs de l'événement, Donald Houngbédji.
Accédé à l'indépendance le 1er août 1960, le Bénin, pays de l'Afrique de l'Ouest appelé autrefois le Dahomey, est marquée par deux périodes.
La première période, allant de 1960 à 1990, était caractérisée par une instabilité politique dominée par une dizaine de coups d'État et régimes militaires.
La deuxième, qui a commencé en 1990 avec l'avènement du renouveau démocratie, est caractérisée par une stabilité politique, ayant à sa clé trois alternances démocratiques, qui a vu défiler les présidents Nicéphore Soglo (1991-1996), Mathieu Kérékou (1996-2006) et Boni Yayi (2006 à 2016).