Ouvert le 27 juillet, le séminaire de renforcement de capacités organisé par la Société nationale des Eaux du Bénin (SONEB) grâce à son partenariat avec la Société wallonnaise des Eaux (Swde) de la Belgique, au profit de ses techniciens de laboratoire, a pris fin vendredi 31 juillet dernier. Il s’est déroulé au Centre de formation aux métiers de l’eau (CFME) et a porté sur « Management de laboratoire et approche de certification iso selon la norme 17025».
La SONEB a déjà entamé la démarche qualité pour la certification iso 9001. C’est la raison pour laquelle elle veille à la qualité de l’eau au niveau de ses laboratoires. D’où l’intérêt de la formation qu’elle a organisée du 27 au 31 juillet dernier au CFME à Cotonou, au profit des techniciens de tous ses laboratoires sur l’ensemble du territoire national. Elle a été animée par l’expert belge de la Swde, Sébastien Ronkart.
Les participants ont eu droit à la présentation de l’environnement et du contenu de la norme iso. Ils ont aussi été entretenus sur le système documentaire dans un laboratoire accrédité iso 17025 doté de manuels de qualité, de procédures, de méthodes d’essais, d’instructions de travail, des enregistrements et autres. La formation a également insisté sur la qualification conformément aux méthodes normalisées, du personnel des laboratoires d’une société comme la SONEB qui produit et commercialise de l’eau, la qualité des équipements mis à leur disposition ainsi que des infrastructures qui les abritent.
De nombreuses retombées attendues
Faisant la restitution de la formation qu’ils ont suivie pendant cinq jours, le porte-parole des participants, Hermione Adanho, n’a pas caché leur satisfaction. L’objectif général visé, a-t-elle précisé, est de permettre à ses bénéficiaires de s’imprégner du système du management iso 17025 qui conduira à l’accréditation des laboratoires de la SONEB. Il ne s’agit pas de leur certification, laquelle est plutôt utilisée pour les entreprises et sociétés, mais de la reconnaissance à l’échelle internationale de leurs compétences par rapport à leurs méthodes d’analyse et la qualité des résultats qu’ils fournissent.
«J’ai pu directement m’apercevoir à tous les niveaux de la société, du préleveur au technicien jusqu’à la direction générale, une volonté d’amélioration de la qualité des résultats obtenus par le laboratoire. Je pense qu’il n’y aucune ambiguïté vis-à-vis de cela. Tout le monde est concerné par cette approche d’amélioration continue », s’est réjoui l’expert belge, Sébastien Ronkart, faisant part de ses observations après les cinq jours de formation. A sa suite, c’est au directeur général de la SONEB que l’honneur est revenu de clôturer la semaine de formation. Pour David Babalola, les participants doivent désormais se comporter sur le terrain, comme «des experts de la qualité de l’eau». « L’eau, ce liquide précieux qui est un produit irremplaçable et constitue une source de vie. Mais ce qui est source de vie peut malheureusement devenir une source de mort. Lorsque l’eau n’est pas potable, elle peut effectivement devenir une source de mort. Ainsi, cette formation s’inscrit dans la juste vision de la SONEB. Celle d’aller vers la démarche qualité », a-t-il fait remarquer. Selon lui, la qualité commence d’abord par celle du produit proposé. « Pour avoir un bon produit, il faut aussi avoir des hommes de bonnes qualités. Je suppose que de formation en formation, de sensibilisation en sensibilisation, vous finirez par devenir effectivement des spécialistes et des experts de la qualité de l’eau», a confié le directeur général David Babalola, à l’adresse des participants. Tout en remerciant le formateur Sébastien Ronkart, il a, à travers lui, témoigné la reconnaissance de la SONEB à la Swde de la Belgique. «L’eau, oui. L’eau en quantité, oui. Mais l’eau de bonne qualité, c’est encore mieux», a-t-il insisté par rapport aux clients dont les plaintes les plus récurrentes portent souvent sur la quantité et la qualité de l’eau qui leur est servie. «Le contrat de la SONEB vis-à-vis de la clientèle, est de mettre à sa disposition de l’eau potable qui ne l’est que grâce à vous techniciens de ses laboratoires», a poursuivi David Babalola. Il a demandé aux participants de mettre en pratique tout ce qu’ils ont appris au cours de la formation.