L’examen des différents rapports de désignation étudiés et adoptés au cours de la plénière d’hier, notamment ceux relatifs à la désignation des députés de la 7ème législature dans les parlements régionaux ont soulevé des tollés. Les Fcbe n’ont pu supporter le rapport de force qui leur est défavorable. Et, pourtant, c’est la règle qu’elles ont appliquée aux opposants sous les 5è et 6è législatures.
Les députés ont adopté difficilement les clefs de répartition de leurs représentants dans les Parlements régionaux hier. En dépit de la levée de bouclier des députés Fcbe contre les rapports Djogbénou, la jurisprudence a eu raison de la minorité parlementaire. En effet, les rapports de la désignation des députés au sein de la Haute Cour de Justice au Cos-Lépi, au Cca, à la Cnil ont été adoptés dans une ambiance bon-enfant. Par contre, l’adoption de la clef de répartition pour la désignation des députés de la 7ème législature dans les parlements régionaux a eu lieu dans la douleur. Conformément au principe constitutionnel, de représentation proportionnelle majorité-minorité, la commission des lois présidée par le Prof Joseph Djogbénou a proposé une clef. Le mode de répartition des sièges institution par institution, est appliqué aux différents parlements régionaux. La clef permet de donner deux (2) sièges à la minorité contre trois (3) pour la majorité, soit un total de six (6) sièges pour la minorité et neuf (9) sièges pour la majorité. Les Fcbe qui constituent la minorité actuellement au Parlement ont tenté de faire valider la proposition de clef de répartition par laquelle tous les sièges sont regroupés et divisés proportionnellement. Ce qui leur permettra d’obtenir sept (7) sièges contre huit (8) pour la majorité. Leur logique n’a pas eu du plomb dans l’aile car, pour la majorité, il s’agit de trois institutions distinctes et non un seul parlement. C’est au détour d’une suspension que la minorité a entendu raison. Il revient à chaque bloc de pourvoir aux sièges. Les tractations se poursuivent encore dans les différents groupes.
Tobi P. Ahlonsou