60 jours d’arrêt de rigueur et une probable poursuite judiciaire par le Ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes (Mispc). C’est ce à quoi le Général de police, Jean Tozé fait face depuis hier. En effet, il lui est reproché d’avoir substitué un document devant être signé par le président Boni Yayi au Secrétariat général du gouvernement. En fait, il s’agit d’un document relatif à la reconstitution des carrières des contrôleurs de prix. Et ayant reconnu les faits qui lui sont reprochés suite à la demande d’explication du Mispc, Placide Azandé en date du 30 juillet dernier, le contrôleur général de police, Jean Tozé a été donc mis hier aux arrêts de rigueur de 60 jours. Il est gardé à la base de la Brigade anti criminalité (Bac) où il purge sa sanction disciplinaire. Toutefois, il est à noter que des dispositions sont prises par le Mispc, Placide Azandé pour lui intenter un procès. Car, pour une affaire où le chef de l’Etat et son ministre de l’intérieur auraient été abusés, ce serait une surprise que la sanction s’en arrête aux 60 jours de rigueur.