Les membres du bureau exécutif national de Jeunesse en Action pour l’Instauration d’un Monde Epanoui au Bénin (Jaime-Bénin) ont organisé un séminaire de formation, le samedi 08 août 2015 au Chant d’Oiseau de Cotonou. Après la formation, les séminaristes iront faire savoir concrètement aux populations les idéaux de la ‘’Nouvelle Conscience’’ de M. Pascal Iréné Koupaki.
« De l’indépendance mentale à l’indépendance nationale : quels défis pour la ‘’Nouvelle Conscience’’ ». C’est le thème de ce séminaire de formation qui regroupe un nombre important de jeunes vaillants. Le but fondamental est de permettre aux membres de Jaime-Bénin de mieux cerner les contours du concept la ‘’Nouvelle conscience’’, d’en comprendre les fondements et de se l’approprier. Les séminaristes, à leur tour, s’engageront à propager ce concept sur le terrain afin de mieux élargir et d’agrandir considérablement le nombre des ambassadeurs dudit concept. A en croire le président de Jaime-Bénin, Ghislain Guidi, la tâche ne sera pas facile. Car selon lui, sur le terrain de la conquête de la politique, les idéaux foisonnent ; lesquels idéaux sont diversifiés et ne prennent pas en compte presque jamais le préalable sus-indiqué pour prendre les véritables marques pouvant déclencher une synergie nationale, la nationale transformation intérieure pour le développement du Bénin. Selon le représentant de l’Union des forces engagées pour le développement (Ufed), Aïhou Achille tous les jeunes doivent être impliqués dans la politique et non en subir. « Nous ne voulons plus des gens qui n’ont jamais fait de la politique et qui se lèvent du jour au lendemain pour être élus », déclare-t-il. Pour Narcisse Tomètin, représentant Pascal Koupaki, on a besoin de gouverner autrement, donc il faut élire à nouveau avec beaucoup de conscience les gouvernants. Il explique que la ‘’Nouvelle Conscience’’ n’est pas un thème de campagne politique mais un thème de campagne civique. Par ailleurs, cette formation s’inscrit dans la logique de sauvegarder les acquis démocratiques qui sont jusque-là bafoués. « Cette conversion nous semble-t-il, est nécessaire pour nous ajuster aux exigences de nos concitoyens qui ont conduit dans un élan salvateur, la conférence de février 1990 » conclut Ghislain Guidi.
Athanase Dèwanou