Le président de la République a tenu, vendredi 7 août dernier, une séance de travail avec l’ensemble des protagonistes de la crise à l’Université d’Abomey-Calavi. Au terme de la rencontre, autorités administratives et étudiants s’engagent à jouer chacun leur partition pour une normalisation de la situation.
La crise à l’Université d’Abomey-Calavi est débloquée à l’issue d’une réunion au Palais de la Marina. Le président de la République Boni Yayi a obtenu des enseignants de l’UAC, la faveur d’organiser pour l’année académique en cours une session de rattrapage, principale pomme de discorde entre les fédérations d’étudiants et les autorités rectorales. Flavien Gbéto, doyen de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines (FLASH) indique que trois décisions majeures ont été prises au cours de cette séance. La première est l’injonction faite aux étudiants de présenter des excuses publiques à leurs enseignants pour les abus dont ces derniers ont été l’objet tout au long de la crise. En second lieu, le chef de l’Etat a pris la décision salutaire de s’impliquer personnellement pour la sécurisation du campus afin d’éviter les actes de vandalisme et de violences physiques sur la plate-forme universitaire. Mais la plus grande retombée de cette rencontre est l’acceptation par les autorités rectorales et décanales de la FLASH, d’organiser à titre exceptionnel la seconde session au titre de l’année académique 2014-2015, au grand bonheur des étudiants, qui, par la voix de leur responsable Kevin Codjo Davi, remercient le chef de l’Etat. Il saisit l’occasion pour appeler ses camarades à jouer leur partition pour un retour au calme durable sur le campus.