La plénière de ce lundi 10 août 2015 a été l’occasion pour Gildas Djobloski Agonkan de faire ses premiers en tant que député. En effet suite à la démission du député Blaise Ahanhanzo Glèlè qui a préféré le fauteuil de maire à celui de député, le président de l’Assemblée nationale a adressé une correspondance à son suppléant monsieur Gildas Djobloski Agonkan pour venir siéger à l’Assemblée nationale en ses lieux et place. Ainsi à la reprise des travaux de la plénière suspendue vendredi dernier, le président de l’Assemblée nationale a souhaité la bienvenue au nouveau député et l’a invité à prendre place parmi ses collègues.
Propos de l’honorable Gildas Habib Agonkan, élu dans la 23è circonscription électorale sur la liste RB-RP
« Je vais rendre d’abord grâce à dieu qui a permis que tout cela se fasse. Il faut remercier les populations de la 23è circonscription électorale et particulièrement celles d’Abomey, remercier la Renaissance du Bénin et son président Léhady Vinagnon Soglo, son vice-président Da Ahanhanzo qui d’ailleurs m’a cédé sa place pour que je sois ici et le secrétaire exécutif national, Luc Sètondji Atrokpo qui a été pour moi d’un soutien stratégique et bienveillant…Je voudrais mettre ce mandat sous le signe de la collégialité afin d’aborder avec sérénité les questions de gouvernance, gouvernance politique, gouvernance économique, gouvernance sociale. Vous savez que, aujourd’hui notre pays est confronté à un certain nombre de problèmes qui tourne autour de la gouvernance. Il faut faire en sorte que le climat des affaires soit assaini. Il faut faire en sorte que les opérateurs économiques se sentent à l’aise et ne pas les amener à s’exiler. Dans le même moment, il faut faire en sorte que la politique revienne aux politiciens et que les affaires reviennent aux opérateurs économiques. Je pense qu’il n’est pas souhaitable que des opérateurs économiques, des hommes d’affaires puissent se mêler avec beaucoup de zèle dans les affaires politiques. Je suis de ceux qui pensent, par rapport au parcours que j’ai, que la politique est un processus, lorsqu’on veut s’engager, on s’engage très tôt et il faut éviter des collusions un peu inquiétantes entre les affaires et la politique. C’est pour ça que je souhaite que, tout ce qui sera fait ici, va dans le sens de la séparation claire des fonctions politiques, des fonctions économiques. Chacun doit rester à sa place, l’homme d’affaire dit faire les affaires et ne dit pas prendre le devant des choses politiques dans notre pays…Je fais allusion à tus ceux qui nt des respectabilités dans ce pays, qui font des affaires, de ne pas se mêler de la chose politique. Vus avez vu les conséquences que ça a entrainé pur notre pays. La collusion entre les affaires et la politique. Nous l’avons connu sus le président Kérékou, nous l’avons connu sus le président Yayi Boni, c’est dommageable pour notre pays et pur la jeunesse de ce pays ».
B.A