L'émission ''Débats Actuels'' de Golfe TV de ce dimanche est allée dans le monde des affaires pour lever un coin de voile sur les petites et moyennes entreprises et surtout sur la tenue des élections consulaires à la chambre du commerce et d'industrie du bénin(CCIB). Pour en parler, Charles Féridjimi, président de la fédération des jeunes chefs d'entreprise(FeJEC) était l'invité de la chaine de télévision Golfe.
Hormis l'actualité relative au scandale financier enregistré dans le cadre de la construction du nouveau siège de l'Assemblée Nationale qui talonne certaines autorités de la république, l'autre nouvelle qui défraie la chronique au bénin ces derniers jours est l'élection du nouveau patron de la chambre de commerce et d'industrie du bénin, une institution qui, après une longue période de crise vient de voir échouer une fois encore l'élection de son assemblée. Très peu connue du grand public, la chambre de commerce et d'industrie du bénin(CCIB), est cette institution consulaire qui défend les intérêts des entreprises auprès du gouvernement et travaille à ramener les contrebandiers vers le formel, source de recette pour l'état. Malheureusement depuis deux ans, cette institution traverse une léthargie qui l'empêche de se doter de son assemblée dirigeante. Néanmoins, après les tapages médiatiques et les nombreuses lettres d'indignation adressées au chef de l'état, le processus de cette élection est enclenché et devrait avoir lieu ce dimanche 27 janvier 2013 si ce tardif report n'était intervenu suite aux irrégularités constatées. Charles Féridjimi condamne pour sa part le mutisme de la commission électorale suite aux déclarations malencontreuses de certains dissidents qui annonçaient des manœuvres frauduleuses en préparation sur les médias. Certes, l'invité de Golfe pense que les irrégularités ne manqueront pas mais que ce sont des difficultés à surmonter pour laisser libre cours aux contestataires de se confier à la cour suprême qui avisera. A cet effet, Charles Féridjimi déclare que le processus est irréversible ; quant au report des élections, l'homme souhaite qu'au plus dans un délai de 15 jours, que cela puisse se tenir, non pas seulement pour mettre en application les nouvelles dispositions qui régissent l'institution mais également pour permettre à notre pays d'engranger ses recettes en perdition suite à l'inexistence de la CCIB.
Réagissant par rapport à la lutte contre l'essence de la contrebande, Charles Féridjimi déclare :''Nous sommes tous responsables car nous avons laissé les choses se faire de cette manière et on veut d'un seul coup les résoudre ; c'est de bonne guerre mais c'est le volet social qui m'intéresse le plus''.
Charles Honvoh