Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

ABT appuie l’accès des populations à l’eau potable
Publié le jeudi 13 aout 2015  |  24 heures au Bénin
L`accès
© Autre presse par DR
L`accès à l`eau potable




Le Président d’honneur de la Fondation « Cœur à Cœur », fidèle à sa vision d’être plus proche des populations démunies, a mis en service la semaine dernière, des forages dans plusieurs localités à l’intérieur du Bénin. Des œuvres sociales destinées à lutter contre les maladies hydriques auxquelles ces populations sont confrontées depuis des années.

La fondation « Cœur à cœur », créée il y a peine deux ans, est déjà très active dans le département des Collines et dans d’autres localités du pays. A travers son programme de construction bénévole de forages, elle a permis aux habitants des localités de Savalou centre, de Lahotan, de Pira, d’Orokoto et d’Ansèkè d’avoir accès à l’eau potable. Ces fontaines réalisées en un temps record ont été mises en service au grand bonheur des bénéficiaires qui manquaient d’eau potable dans ces régions.
Désormais, les habitants des communes de Savalou, de Bantè, de Glazoué et de Ouèssè n’ont plus besoin de faire un chemin de croix avant d’accéder à l’eau potable. A travers son programme de construction bénévole de forages, Abdoulaye Bio Tchané, Président d’honneur de la fondation « Cœur à Cœur » et ses amis anonymes de la diaspora ont décidé de combattre le spectre de manque criard d’eau dans les zones arides du Bénin. Le leader de l’alliance Avenir pour un Bénin triomphant (ABT) a une fois prouvé encore qu’il est un homme de parole et d’actions. Au début du projet il y a huit mois, les populations des Collines pensaient que c’étaient de l’utopie. Ils ont confondu le président d’honneur de la fondation « Cœur à Cœur » aux politiques qui font aux citoyens des promesses démagogiques irréalisables. Mais à l’inauguration des forages à motricité humaine, les bénéficiaires des localités de Savalou centre, de Lahotan, de Pira, d’Orokoto et d’Ansèkè se sont rendus compte que ce n’était pas du leurre. En témoigne leur forte mobilisation à la cérémonie d’inauguration. Femmes, enfants, vieux et jeunes, sages et notables des milieux concernés n’ont pas voulu se faire conter l’évènement. Ils ont tous pris d’assaut les lieux de la manifestation pour être les témoins privilégiés de cette révolution en matière d’eau potable. Car pour eux, la quantité d’eau disponible pour alimenter plus de 15 mille habitants sur plusieurs années était jadis une denrée rare. Au-delà du luxe qu’elle représentait, son accès relevait d’un parcours de combattant. Il faut s’armer du courage et d’abnégation avant d’avoir quelques gouttes pour satisfaire ses besoins en eau. Avec Abdoulaye Bio Tchané, ses amis et la fondation « Cœur à Cœur » ce vieux et triste souvenir se conjugue progressivement au passé.

Reconnaissance aux donateurs
D’Ansèkè à Savalou centre en passant par Orokoto, Lahotan et Pira, les populations ont été très reconnaissantes. Malgré leur joie débordante animée par plusieurs groupes folkloriques de la région, ils ont, à travers leurs représentants, témoigné leur gratitude à leurs bienfaiteurs. « Ce forage est venu à point nommé pour régler le problème crucial qui se posait à cette population et surtout aux femmes qui perdaient tout leur temps à la recherche d’eau dans des marres sans tenir compte de sa qualité ni des problèmes de santé que sa consommation engendrerait. L’eau est donc disponible pour la population sans faire une longue distance », a déclaré Denise Ouélé, représentante des femmes de Ouèssè. « Après 55 ans d’indépendance, Ansèkè, végète dans la précarité. Il ne dispose pas d’infrastructures de grande envergure. La population à la base n’a pas accès à l’eau potable, à l’électricité, à l’éducation et au soin de qualité. Au regard de ces maux qui minent le village et ayant compris que l’eau est source de vie, Abdoulaye Bio Tchané est venu à notre rescousse. Par ce geste empreinte d’humanisme, il vient ainsi de faire preuve de son amour de partage et nous lui en remercions », a renchéri Florent Chabi. « La ressource eau est une denrée rare dans les Collines, étant donné que nous sommes sur un sol cristallin où il faut atteindre des profondeurs avant d’accéder à la nappe phréatique », a indiqué Eric Badou, le représentant du maire de Glazoué. Au-delà des remerciements, ils ont tous souhaité que l’initiative ne s’arrête point en si bon chemin. « Avec ce seul forage, nous sommes soulagés mais des problèmes demeurent parce qu’on en vient presque aux mains avant de puiser l’eau à cause du nombre important d’habitants qui affluent vers ici », confesse une bénéficiaire. C’est dire donc qu’en dépit des forages déjà réalisés, la demande va sans cesse croissante et dépasse l’offre. Ainsi « Il serait donc souhaitable que la fondation augmente le nombre de forage et pourquoi pas des adductions d’eau villageoise », ont-ils suggéré.

« Cœur à cœur » et son projet porteur d’espoir
Loin d’une promesse politique qui se concrétise à la veille de l’élection présidentielle, la construction bénévole de forage, est un programme ambitieux dont les fruits vont atteindre la cible visée sur toute l’étendue du territoire national. Conscient de la situation de l’eau au Bénin, Abdoulaye Bio Tchané et ses amis pensent, après cette phase expérimentale, dupliquer l’initiative dans une trentaine de communes au plan national. « Malgré notre volonté plusieurs milliers de citoyens n’ont pas encore accès à l’eau potable. C’est pour ça que nous disons que cette phase pilote est une action symbolique et nous voulons aller au-delà de ça. Nous allons bientôt lancer une initiative plus ambitieuse avec pour objectif de fournir, dans un délai raisonnable, aux populations de certains villages identifiées, de l’eau en construisant cent forages par an dans 30 communes », a annoncé le président d’honneur de la fondation « Cœur à Cœur ». Par rapport au moyen dont il dispose pour sa politique, Abdoulaye Bio Tchané a expliqué que le financement de son projet provient de la souscription volontaire de ses amis anonymes de la diaspora. « Il n’y a aucune puissance publique. Ce n’est pas l’argent du gouvernement béninois ni d’un gouvernement étranger. C’est l’épargne de certains volontaires qui ont contribué pour soulager nos populations dans ces circonstances difficiles », a-t-il clarifié. Ceux qui voient derrière ce projet noble, une main politique sont donc fixés. Le cercle des contribuables volontaires est ouvert aux nouveaux adhérents et à tous ceux qui veulent encore souscrire. Ils sont les bienvenus quelle que soit leur obédience religieuse, ethnique ou politique. S’agissant de la traçabilité de la gestion des ressources collectées, Abdoulaye Bio Tchané se veut rassurant. « L’utilisation de ces fonds privés ou collectés se fera dans la règle de l’art et compte rendu en sera rigoureusement fait aux membres ». Désirée Lokia, directrice exécutive de la fondation « Cœur à Cœur » a, quant à elle, mis l’accent sur le caractère humanitaire du projet. L’initiative du président d’honneur, insiste-t-elle, est dénuée de tout fondement politique. C’est une œuvre sociale qui ne vise que le bien-être de la population. « Les ouvrages d’accès à l’eau potable qui ont été construits dans ce cadre sont les vôtres. C’est votre chose. Prenez-en donc soin afin de motiver plus les généreux contribuables », a-t-elle conseillé aux bénéficiaires.
Au regard de l’importance et de l’utilité du joyau qui a déjà généré à Lahotan environ 100 mille francs CFA et produit 575mille litres d’eau à Orokoto dans Glazoué, un comité de gestion participative a été mis sur pied pour le suivi et la pérennité de l’ouvrage. Selon le représentant des bénéficiaires de Glazoué, l’eau est cédée à la population au prix de 10 FCFA la bassine ou le bidon de 25 litres. Ces fonds, poursuit-il, sont récupérés par le comité de gestion constitué de six personnes. Ils s’en servent pour assurer la maintenance de l’équipement. Au cas où la dépense serait supérieure à cent mille francs CFA, le comité fait recours à la mairie qui intervient dans le cadre d’un partenariat qui a été noué dans ce sens. Toutes les dispositions sont alors prises pour satisfaire les inquiétudes de la directrice exécutives de la fondation « Cœur à Cœur ».

Laetitia BRUN/Le Grand Matin
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux Nos réseaux sociaux


Comment