Lokossa – Démarrée sous une vive tension, l’élection du maire de Lokossa est loin de connaitre son épilogue. Convoqués à nouveau ce mercredi, les conseillers communaux n’ont pas pu désigner le prochain maire de Lokossa à l’issue du
scrutin qui n’a pas dégagé une majorité absolue des suffrages exprimés pour les trois candidats en lice: Valère Dogué, Pierre Awadji et Nicolas Kouyé.
Ils sont trois candidats de la même formation politique (Forces démocratiques unies) à briguer le poste du maire de Lokossa. Il s’agit du premier adjoint au maire, Valère Dogué, du directeur de cabinet du maire, Pierre Awadji, et du conseiller Nicolas
Kouyè.
Démarrée sous une forte tension entre les différentes forces politiques à savoir l’Union fait la nation, Forces cauris pour un Bénin émergent et FDU, et la délégation
préfectorale conduite par les chargés de mission du préfet des départements du
Mono et du Couffo, Irené Akakpo et Gildas Mahoussi, la séance d’élection du maire et des chefs d’arrondissement de Houin et d’Agamè aura duré plus de cinq heures.
La principales raison du blocage des travaux est la procédure d’élection notamment l’ordre du scrutin.
Certains conseillers estiment qu’ils faut élire le maire en premier et les chefs d’arrondissement après. Mais du côté de la tutelle, il n’est pas question car, il faut élire les chefs d’arrondissement et après le maire ceci au regard des précédentes séances
reportées.
Le bras de fer a duré plusieurs heures.
Saisi de la situation, le préfet des départements du Mono et du Couffo, Corentin Kohoué, s’est dépêché en personne sur les lieux avec le directeur départemental de la Police nationale Mono-Couffo, le commissaire Mathias Agbotan.
Après une demie d’heure d’entretien avec les conseillers, les travaux ont repris en début d’après-midi. Les deux parties obtiennent un consensus : élire d’abord le maire et les chefs d’arrondissements après.
Al’issue du vote, le premier adjoint au maire, Valère Dogué, obtient 8 voix, le directeur de cabinet, conseiller communal, Pierre Awadji, obtient 9 voix et Nicolas Kouyè une voix. Il y a eu un vote nul sur les 19 conseillers. Ce résultat a précipité tous les conseillers hors de la salle du vote mettant ainsi un terme à l’élection.
Ainsi aucun conseiller n’a pas pu obtenir la majorité absolue des voix qui est 10. Un report probable se dessine à l’horizon pour départager les conseillers Dogué et Awadji.
ABP/AFH/NT/TB