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Le Directeur de l’Immigration et de l’émigration avoue avoir envoyé les forces de sécurité inspecter les régistre d’état civile d’Abomey le 6 Aout dernier, mais conteste le retrait de la souche de Patrice Talon par les forces de securite
Publié le samedi 15 aout 2015  |  Le Matinal




Le commissaire principal de Police Didier Atchou, directeur de l’immigration et de l’émigration a donné de la voix au sujet des accusations qui font état de ce que les agents de la police nationale sont allés à la municipalité d’Abomey le jeudi 6 Août dernier afin de soustraire frauduleusement la souche de l’homme d’affaire béninois Patrice Talon. Il confirme qu’’ effectivement le 06 juillet 2015, une équipe de fonctionnaires de police en service à la Direction de l’émigration et de l’immigration a été dépêchée à Abomey à l’effet de procéder au contrôle d’authenticité de demande de délivrance du passeport ordinaire béninois, mais , il dément toute responsabilité de des forces de sécurité dans la mystérieuse disparition de la souche de naissance de Patrice Talon. Lire ci-dessous l’intégralité de sa déclaration de presse.


Déclaration de presse du Directeur de l’émigration et de l’immigration en réaction à la déclaration accusatoire du sieur Julien OUANKPO, Chef du Service des Archives et de l’état civil de la mairie d’Abomey.

« Le jeudi 13 Août 2015, par presse interposée, il a été relaté que des policiers en uniforme et armés se seraient rendus à la mairie d’Abomey pour soutirer la souche de l’acte de naissance du sieur Patrice TALON. Qu’est ce qui s’est réellement passé ?

Effectivement le 06 juillet 2015, une équipe de fonctionnaires de police en service à la Direction de l’émigration et de l’immigration a été dépêchée comme d’habitude à Abomey et environs à l’effet de procéder au contrôle d’authenticité de demande de délivrance du passeport ordinaire béninois ;
2- Contrairement à la déclaration relatée par presse interposée, les agents de police étaient en civil et non armés ;

3 – En effet, depuis quelques temps, des non béninois sont activement à la quête du passeport béninois qui jouit d’une crédibilité confirmée à l’échelle internationale.

4 – Dans le cadre donc de la délivrance du passeport à tout demandeur, l’accent dans l’appréciation du dossier est mis sur le caractère authentique de l’acte de naissance fourni. Ainsi, lorsqu’un acte de naissance est suspecté, il est procédé à une vérification de sa conformité avec la souche gardée dans les services d’état civil, soit dans les Mairies, soit dans les Arrondissements, soit dans les Greffes des Tribunaux.

5 – Ce contrôle est périodiquement déclenché en fonction des urgences liées aux demandes de passeport ou en fonction du volume de dossiers suspectés dans une circonscription administrative donnée ;

6 – La procédure sur le terrain consiste pour les agents de police désignés de se présenter à visage découvert au chargé de l’état civil auquel ils énoncent l’objet de leur mission ;

7 – Les fouilles se font en la présence constante et effective des chargés de l’état civil, comme ça l’a été pour la mission du 06 août 2015 ;

8 – Il convient de souligner que dans le cas d’espèce, à la fin du contrôle avec Monsieur Julien OUANKPO, c’est d’ailleurs celui-ci qui a indiqué aux missionnaires les arrondissements qui abritent les autres dossiers à contrôler dans Abomey. Ce qui a été fait.

A la suite du développement qui vient d’être fait, les observations ci-après méritent d’être soulevées :

1 – Quel intérêt un service administratif comme la Direction de l’émigration et de l’immigration trouverait-elle à aller soutirer l’acte de naissance d’un compatriote ?

2 – Le contrôle a-t-il été effectué en l’absence ou en la présence de Monsieur Julien OUANKPO ? Nous affirmons que cette opération comme d’habitude a été effectuée en la présence constante et effective du sieur Julien OUANKPO ;

3 – Si les agents missionnaires étaient animés d’une mauvaise volonté, allaient-ils se présenter à visage découvert, au sieur Julie OUANKPO ?

4 – Si les agents missionnaires étaient animés de mauvaise foi, allaient-ils permettre au sieur Julien OUANKPO de lire l’ordre de mission qu’ils détenaient sur eux et qu’ils lui ont présenté ?

5 – Dès lors que le contrôle a été effectué en sa présence effective, Monsieur Julien OUANKPO n’avait-il pas la possibilité de noter chez les agents missionnaires, des gestes ou comportements suspects si cela était advenu ?

6 – Dès lors que monsieur TALON Patrice Athanase Guillaume n’a pas demandé de passeport puis qu’étant absent du territoire, quel intérêt a-t-on à aller soutirer sa souche d’acte de naissance ?

7 – Si les agents missionnaires étaient de mauvaise foi, pourquoi n’ont-ils pas soutiré la souche d’acte de naissance de Monsieur TALON Patrice Athanase Guillaume seul et c’est plutôt deux souches qui auraient été soutirées (A en croire la déclaration du sieur Julien OUANKPO).

8 – Si les agents de police missionnaires avaient été de mauvaise foi, non seulement ils n’allaient pas agir à visage découvert, mais également ils auraient pu faire disparaitre entièrement le registre qui contient la souche de l’acte de naissance du dossier TALON Patrice Athanase Guillaume.

9 – Il convient enfin de faire remarquer que de nombreux citoyens béninois ont connu la disparition des souches de leurs volets N°1 de naissance et pourtant, par procédure simplifiée, ils les ont reconstitués. Au demeurant, il est donc aisé de comprendre que les dénonciations contenues dans les déclarations du sieur Julien OUANKPO sont distractives pour cacher au fond un sabotage monté de toute pièce par les accusateurs pour montrer que des cabales sont ourdies contre Le sieur TALON Patrice Athanase Guillaume. En conséquence, les motifs réels de la disparition de cette souche, sont à rechercher ailleurs. Je réitère ici devant la presse que les forces de sécurité et de défense sont u service de la nation et ne sauraient poser des actes aussi bas tels que la soustraction frauduleuse de souches d’acte de naissance d’un quelconque citoyen. Elles se déclarent disposées à apporter leurs expertises à la manifestation de la vérité ».
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