Le journaliste Tougan arrêté par la police est contraint à passer le week-end derrière les barreaux
Arrêté dans la soirée du jeudi 13 août dernier au siège de son journal, le directeur de publication du quotidien l’enquêteur passe son week-end en cellule puisque sa garde à vue à été prorogée. Malgré que l’enquête préliminaire soit terminée, l’on ne sait toujours pas ce qui est reproché au journaliste Boris Tougan.
D’après l’avocat du journaliste, l’enquête préliminaire a pris fin depuis vendredi dernier, le procès verbal a été établi et signé. Il ne reste qu’à présenté Boris Tougan au parquet pour que celui-ci qualifie les faits qu’on lui reproche. Mais curieusement, le 2ème substitut du procureur a prorogé la garde à vue à 48 heures a expliqué maître Rafiou Alabi qui se demande pourquoi une prorogation de la garde à vue alors que l’enquête préliminaire est terminée. L’avocat estime qu’il s’agit d’un acte de représailles parce que le journaliste a écrit contre le chef de l’Etat. C’est un acharnement injustifié a-t-il laissé entendre. A en croire Rafiou Alabi qui se base sur l’interrogatoire de la police, il serait question d’une affaire de diffamation contre le chef de l’État. L’article indexé serait celui paru dans le quotidien l’enquêteur le mercredi 16 août et dans lequel Boris Tougan a évoqué les troupes envoyée par le Bénin au Nigéria pour lutter contre la secte islamique ‘’boko haram’. Son collaborateur Firmin Sossou, directeur de rédaction du même quotidien révèle que son collègue est détenu dans des conditions déplorables à l’image d’un criminel. On lui aurait interdit de se coucher sur une natte, de se raser à l’éponge et il porterait les mêmes habits que ceux du jour de son arrestation.