Société
15 août 2015 à Savalou : Koupaki célèbre la fête de l’igname avec les Savalois
Publié le lundi 17 aout 2015 | La Presse du Jour
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Pascal Irénée Koupaki a pris une part active à la célébration de l’édition 2015 de la fête de l’igname à Savalou. Lui le fils de Savalou.
Déjà le vendredi 14 août, veille de la fête, l’ancien Premier ministre a pris part aux manifestations organisées au Palais par le nouveau roi, Dadah Gandjègnin Awolo Gbaguidi 14. Cette cérémonie a commencé par le recueillement sur la tombe du fondateur du royaume de Savalou, Dada Soha Gbaguidi 1er, puis s’est poursuivie par des prières et des libations. Ce fût également l’occasion pour le roi qui commémore cette fête pour la première fois en cette qualité, d’honorer quatre éminents diplomates. Ainsi, les Ambassadeurs du Japon, de l’Union Européenne, de l’Allemagne et des Etats-Unis ont été chacun élevé au rang de PrinceEmérite au Palais Royal de Savalou. La fête a gardé tout son symbolisme, et s’est aussi déroulée autour l’igname pilée. Il faut signaler que Pascal Irénée Koupaki a participé à la fête de l’igname au Palais Royal de Savalou à plusieurs titres. En effet, au-delà du caractère fédérateur de la fête et de son habitude d’aller soutenir les populations en de pareilles circonstancesen effectuant le déplacement, Koupakiétait là en tant que Chef de la Collectivité Koupaki Alomaso Ayikpon de Savalou. Koupaki encore appelé DahAlimasou occupe en effet le trône de son aïeul Alomaso Ayikpon Gbaguidi dont il est le descendant en quatrième génération. Ce dernier est le fils de DadahGougnissoGbaguidi VI, frère aîné de Dadah Afomaso Dankpon Gou-monan Gbaguidi IV. C’est donc en digne fils de la localité qu’il est allé communier avec les savalois qui saisissent chaque année l’occasion de cette fête pour célébrer les retrouvailles, raffermir leurs liens de fraternité et réfléchir au développement de la région. Au milieu des chrétiens, Koupaki a pris part à la fête de l’Assomption de la Vierge Marie célébrée en la paroisse catholique Notre Dame de l’Assomption de Savalou. Il était le président d’honneur de l’édition 2015 de la célébration présidée par Mgr François Gnonhossou, Evêque de Dassa-Zoumè et célébrée par le père Charlemagne Tchedjinnahou. Au cours de la messe, les fidèles ont tenu à exprimer leur gratitude au président d’honneur qui au premier contact a offert sa disponibilité pour accompagner l’événement. Les paroissiens l’ont remercié pour sa promptitude. Un hommage lui a été rendu et un cadeau symbolique, une œuvre d’art chrétienne lui a été offerte sous les fortes ovations du public.
Junior Fatongninougbo
Impression de Koupaki après la messe
«Je suis arrivé à Savalou pour assister à la messe de l’Assomption, la montée de la Sainte Vierge Marie au Ciel. C’est le 15 août célébré un peu partout avec un cachet spécial à Savalou parce que Savalou tout comme le Bénin est consacré à la Vierge. La fête de l’Assomption concerne tous les fidèles catholiques. Il se fait que je suis originaire de Savalou, de la collectivité royale Allomasso Aïkpon. Ma présence ici est donc à plusieurs titres. Il m’a été proposé d’être le président d’honneur de cette cérémonie, et je l’ai accepté. Je l’ai d’autant plus accepté qu’au-delà de la fête, il y a la volonté du Conseil Paroissial de réfectionner un peu cette grande paroisse. J’ai trouvé intéressant que moi-même je participe au «Zindo» (la collecte de fonds au profit de la paroisse, Ndlr).
Ce que je retiens de cette messe, c’est l’homélie de Mgr François Gnonhossou, Evêque du Diocèse de Dassa qui a attiré notre attention sur ce que j’appelle encore la conscience et les grandes valeurs qui doivent guider nos actions, mais sous l’égide de la Vierge Marie. C’était une communion d’esprit et de prières, et en union de prières, il nous a invités à la paix parce que notre pays a besoin de paix.
On ne peut rien construire sans la paix. Nous devons donc avoir la foi et être des hommes de foi, des hommes de vérité, des hommes d’engagement et des hommes d’espérance. C’est ce que je retiens de ce que l’Evêque a dit dans son homélie. Vous l’avez constaté, c’est une belle fête, il y a une grande ferveur autour et en plus, il y a de l’igname pilée qui accompagne tout ça…C’est ensemble que nous relèverons ce pays. Personnellement, je prie pour le Bénin tous les jours. Je pense à tout moment au Bénin, à comment les fils de ce pays doivent se retrouver dans un consensus, dans un sursaut patriotique pour relever le Bénin. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a des difficultés ici et là, mais elles sont surmontables. C’est ensemble qu’on trouvera le point d’accord nécessaire pour porter ce pays et je pense que parfois l’intérêt personnel prime sur l’intérêt général. Il faut qu’on arrive à inverser les choses. C’est l’intérêt général qui doit primer sur l’intérêt personnel. Si chaque béninois essaie de s’oublier un instant, le Bénin sera relevé».
Propos recueillis par plusieurs organes de presse
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