Les étudiants de la faculté des sciences et techniques (Fast) composent depuis le jeudi 13 août 2015 sur le campus d’Abomey-Calavi. Ils sont soumis aux épreuves des matières du 1er semestre dans les entités ci-après : chimie-biologie-géologie, physique-chimie, mathématique-informatique etc... Pour rappel, la Fast n’avait pas organisé l’examen de fin du 1er semestre à cause des mouvements de grève qui ont paralysé les activités académiques durant plusieurs mois. Le mouvement de grève dirigé par le bureau d’Union d’Entité (Bue) exigeait l’annulation de la note de service décanale portant payement des frais de reprise des unités d’Enseignement Ue. Ainsi, conformément au calendrier du rectorat, la Fast a ouvert le bal des compositions après la longue crise qui a secoué l’université. Sur les lieux de composition, il se lisait dans le visage des étudiants, un soulagement dû au faite que les compositions se tiennent enfin après la longue crise qui a secoué le milieu universitaire. « Grande est ma satisfaction de me retrouver ce matin en salle de composition », a affirmé Ange étudiant en chimie-biologie-géologie. De même, Sandrine avoue qu’elle se sent soulagée. Car, après un long moment passé à la maison, il est agréable de renouer avec les cours et les compositions. Par contre, Sosthène étudiant en 2ème année de mathématique-informatique, trouve qu’il n’est pas normal que des compositions se déroulent dans ses conditions encore moins dans l’ambiance qui prévaut sur le campus. Aussi, a-t-il ajouté, « nous avons été prévenu tardivement des jours de compositions et nous n’avons pas tous eu accès au programmes des compositions ». Et c’est dans cet optique qu’un appel au boycot a été lancé par certains responsables étudiants.
L’Appel au boycott non suivi
Mais, le jeudi matin, des responsables étudiants ont entrepris une sensibilisation à l’endroit de leurs camarades étudiants. L’objectif de cette sensibilisation était d’inviter leurs camarades à boycotter les examens en vidant les amphithéâtres et salles de compositions. La raison principale évoquée est qu’aucune composition ne peut s’organiser en 48 heures sans oublier l’ambiance qui prévaut actuellement dans le campus. Cependant, la démarche n’a pas reçu un écho favorable de la part des étudiants qui étaient décidés à composer. Et c’est à juste titre que Angèle se confie, « rien ne nous empêchera de composer. Nous composerons contre vent et marrée. C’est de notre avenir qu’il s’agit ». Juste après leur passage, s’en est suivi le déploiement d’un contingent de forces de l’ordre sur les lieux pour veiller à la sécurité des étudiants et des surveillants de salle. Et pour la circonstance, le doyen le la Fast, le professeur Félix Hountinfindé a bénéficié d’une sécurité renforcée, assurée par trois gardes de corps pour déposer les épreuves dans les salles de compositions.
Dios CHACHA (Coll)