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Gildas Agonkan, député à l’Assemblée nationale. |
La candidature annoncée d’opérateurs économiques pour briguer la magistrature suprême au Bénin en 2016, ne cesse de susciter de réactions. Au nombre des réactions, il y a celle du député à l’Assemblée nationale, Gildas Djoblosky Agonkan. Dimanche 16 août 2015, sur l’émission « Version Originale » de la radio et télévision Carrefour, il s’est opposé à une telle chose.
Le député de la 23ème circonscription électorale, Gildas Agonkan persiste et signe qu’il n’est pas souhaitable que les hommes d’affaires soient élus pour diriger le Bénin. Sur l’émission de grande écoute dans le département du Zou, dimanche dernier, il l’a martelé : « Aucun homme d’affaires ne devra gagner l’élection présidentielle de 2016 ». Pour le député suppléant, les rôles sont clairs. Les hommes d’affaires contribuent à la création de la richesse et ne sauraient remplacer l’homme politique. De même, l’homme politique ne peut pas remplacer l’homme d’affaires, estime-t-il. Selon l’invité, le pouvoir a le devoir d’améliorer le climat des affaires pour permettre aux opérateurs économiques de rester dans leur milieu. Ceci, pourrait empêcher le « mélange des genres ». A titre d’exemple, Gildas Agonkan s’est appesanti sur les conséquences d’une brouille entre les hommes d’affaires et le pouvoir. Il a cité les régimes qui se sont succédé. C’est justement pour éviter à son pays ces genres de situation que le député de la 23ème circonscription électorale tire alors la sonnette d’alarme. La question le préoccupe à plus d’un titre, et il en fait d’ailleurs son cheval de bataille. En quatre vingt dix minutes d’émission, le député a abordé d’autres pans de l’actualité de la semaine. L’affaire PpeaII dans lequel, la dernière décision de la Cour Constitutionnelle en étaient les grands axes.
Mike MAHOUNA
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