es institutions de microfinance ne respectant les dispositions légales en vigueur ont du souci à se faire. Elles doivent fermer leur sale besogne à défaut de se conformer à la nouvelle réglementation en vigueur.
C'est du moins ce qu'on peut dire au regard de la création et des attributions de l'Agence nationale de surveillance des Systèmes financiers décentralisés. Organisme sous tutelle du ministère de l'Économie, des finances et des programmes de dénationalisation, cette Agence vient remplacer la Cellule de surveillance des Systèmes financiers décentralisés. Cette structure qui jouit d'une autonomie financière et d'un statut particulier, a pour rôle d'assurer l'application de la réglementation et la supervision du secteur de la microfinance sur toute l'étendue du territoire national.
Avec cette mutation longtemps attendue, le gouvernement réalise une importante action qui permet de mettre à l'installation et au fonctionnement des structures illégales de placement d'argent. Cette réforme était d'autant attendue que le secteur de la microfinance est en pleine expansion. Une expansion due notamment aux actions du gouvernement de Boni Yayi à travers le Fonds national de la microfinance.
Cette institution constitue une initiative innovante du Chef de l'État qui a boosté de manière considérable les activités économiques des couches les plus défavorisées.