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© Autre presse par DR
Le ministre des Travaux Publics et des Transports, Ake Natondé. |
Les jeunes venus des communes du Zou ont manifesté dans les rues de Bohicon hier pour décrier la réforme qui vise à prolonger l’âge à la retraite dans la fonction publique à 60 ans, avec en toile de fond l’appel aux 82 députés à rejoindre le député Aké Natondé dans cette lutte.
Partis du centre ville de Bohicon, la mobilisation à longé les grandes artères de la ville carrefour, pour finir au carrefour Zakpo. Sur les pancartes, on pouvait lire, « Non à la loi anti emploi des jeunes », « Ne tuez pas la jeunesse » ou encore « Halte à la marginalisation de la jeunesse ». Dans leur motion de protestation, le porte parole des manifestants a dénoncé l’introduction à l’Assemblée nationale par le gouvernement, du projet de loi portant statut général de la fonction publique, et qui prolonge l’âge de la retraite à 62 ans avec suppression du critère de 30 ans de service. Par le truchement de la motion de protestation, le MOJEN demande que le projet de modification de la loi N° 86-013 pour porter l’âge de la retraite à 62 ans, avec suppression du critère de 30 ans de service, sur la table des députés, soit purement et simplement retiré. Ainsi, les jeunes manifestants ont salué la bravoure et la probité de l’honorable Aké Natondé, qui s’est érigé en défenseur des millions de jeunes béninois diplômés sans emploi, qui croupissent sous le fardeau du chômage.
Un projet qui asphyxie la jeunesse
Les manifestants ont lancé un appel aux 82 autres députés à se joindre à Aké Natondé, pour voter contre ce projet de loi qui « asphyxie la jeunesse ». Ils ont également souhaité que l’ancienne loi soit davantage réactualisée, en faveur de la jeunesse, et que les députés de la 7ème législature veillent au départ immédiat de tous les admis à la retraite dans la fonction publique après 30 ans de carrière. Prenant copie de la motion de protestation, le représentant de l’He Aké Natondé, précurseur dans la lutte pour l’emploi des jeunes, a dit tout son soutien et celui du député pour rallier l’ensemble du parlement à la « juste cause », promettant rendre compte des déboires des jeunes au député défenseur de la cause des jeunes.
Vadim QUIRIN
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