C’est par un vote à main levée que les députés ont rejeté la poursuite devant conduire le député Barthélémy Kassa devant la haute Cour de justice. C’est par 45 voix contre et 38 pour, que les députés ont donné leur désaccord (hier jeudi au Palais des gouverneurs à Porto-Novo) à la demande de levée de l’immunité parlementaire du député Barthélémy Kassa.
De ce fait, les députés de la minorité, avec l’accord des députés de la majorité, tels que Robert Gbian, René Bagoudou, Valentin Aditi Houdé, ajouté aux non inscrits, Atao Hinnouho, ont voté contre la levée de l’immunité de l’ancien ministre de l’Énergie. Il est à noter, à travers ce rejet, que les huit chefs d’accusation adressés au présumé coupable, Barthélémy Kassa, sont remis en cause.
Il faut signaler qu’au début de la séance, il a été enregistré deux demandes autour du mode de votation. La minorité de la mouvance parlementaire appelle pour un vote secret, tandis que la majorité parlementaire, de l’opposition, a souhaité un vote à main levée, autrement, un vote public.
Wabi MIGAN
Impressions du garde des Sceaux, ministre de la Justice
Évelyne da Silva Ahouanto « Monsieur le président de l’Assemblée nationale, je vous remercie. C’est vrai que j’ai écouté les honorables par rapport à ce dossier du PPEA II. Monsieur le président de l’Assemblée nationale, en fait, je suis venu juste pour écouter, parce que vous avez été saisi, votre autorité a jugé qu’il fallait régulariser, le procureur général nous a dressé le courrier, et j’ai servi de courroie de transmission. J’ai donc à nouveau des textes, pour une saisine. Vous avez estimé que c’était une régularisation. Je me tiens avec le gouvernement à votre disposition. Je vous remercie »
Candide Azannaï : « … L’eau Yinwê, je fais grâce de tout ce qu’il a dit yinwê. Mais, il l’a dit l’eau, yinwê. Moi, je l’ai vu à la télévision, dans les communes lever le bras pour dire, vous n’avez pas d’eau, amener l’eau, faites dix barrages. Yinwê ! Alors, je pense que c’est un contexte qu’il faut rappeler. Deuxièmement, il faut dire que c’est un dossier de corruption et nous ne devons jamais oublier que c’est la déstabilisation, la crédibilité d’un régime et que si nous citons souvent la France, c’est ce c’est le refus de transparence et la corruption, qui ont amené les célèbres révolutions, qu’on cite la prise de la Bastille (…) J’ai dit la nature du dossier et les risquent auxquels nous nous exposons, à vouloir couvrir le pauvre politiquement. Je prends Boni Yayi et le changement refondation et la corruption. La gestion de cet état est une gestion archaïque
Wabi MIGAN