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© Autre presse par DR
L’ancien ministre du travail, Emmanuel Tiando |
Dans un point de presse donné hier jeudi 20 août 2015 dans l’après-midi à l’hôtel Azalaï, Freddy HOUNGBEDJI a éclairé l’opinion sur les raisons de sa destitution. « Les motifs de ma destitution sont faux, mensongers, de simples allégations », a-t-il déclaré.
Du rififi à la CENA. La nouvelle est tombée et a fait se poser des questions sur les motivations réelles pouvant expliquer le tord reproché à Freddy HOUNGBEDJI en sa qualité de coordonnateur du budget de la CENA. Au-delà des titres liés à la fraîcheur et aux allégations données par Emmanuel TIANDO sur sa destitution, Freddy HOUNGBEDJI qui semble tomber des nuits, a donné un point de presse pour dire sa part de vérité dans ce dossier.
Point par point, il a démonté un à un les allégations agitées et médiatisées contre lui. Selon lui, ce n’est ni plus ni moins que l’aboutissement d’un processus mûri contre sa personne. Sur ce, il argumente : «C’est si vrai que dans une interview accordée par le président de la CENA à une radio de la place lors d’un point de presse, ce dernier a affirmé qu’ils voulaient me destituer, mais qu’ils attendaient la fin du processus électoral pour le faire ».
D’après le démis, les décaissements des ressources financières et le dépassement budgétaire de trois (03) milliards 600 millions FCFA dont on l’accuse ont bien été autorisés par la plénière. Toujours dans le souci de faire la lumière sur ce dossier, il explique que la CENA a institué en son sein une commission de passation de marchés, c’est-à-dire que le coordonnateur ne décide de rien et de préciser que : « Je me contente de respecter la loi et je crois que c’est parce que je respecte la loi qu’ils ont décidé de me destituer ». Pour lui, les accusations faisant état de son refus d’exécuter les décisions de la plénière, refus de compte rendu ne sont que des légèretés et sont sans fondement. Il soutient que la personne responsable des marchés publics doit être respectueuse des règles d’équité, de transparence, d’égalité et que, ce n’est ce qu’il a fait. Pour finir, il assimile sa destitution à une voie de fait puisque, la loi ne permet pas de destituer un membre du bureau, tout comme, le règlement intérieur de la CENA. Aussi, promet-il contester par toutes les voies de droit sa destitution.
Dans ce feuilleton, il y a tout de même quelque chose de gênant. Comment peut-on expliquer qu’il y ait dépassement et que le coordonateur du budget fait cavalier seul ? Pour ce qu’on sait, il n’est que coordonateur du budget et, à ce titre, reçoit des instructions de l’ordonnateur du budget qui n’est autre que le président de la CENA, Emmanuel TIANDO. De ce fait, aucune pièce financière ne peut être prise en compte au ministère des Finances si, elle ne porte la signature du président de la CENA.
Kolawolé Maxime SANNY
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