La ministre en charge de l’Emploi des jeunes, Mme Nadine Dako Tamadaho, a procédé ce samedi à la salle des fêtes du Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB), à l’ouverture de la 9ème édition du samedi des métiers, en présence du directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi, Didier Maixient Djeigo, des jeunes et des experts.
Placé sous le thème : « un zoom sur les métiers portuaires », le programme ?le samedi des métiers? cette 9ème édition du samedi des métiers vise à informer des jeunes , des opportunités qui s’offrent à eux sur le plan professionnel notamment dans le domaine portuaire en ce qui concerne la présente édition.
Prenant la parole à cette occasion, le directeur général de l’ANPE, M. Didier Maixient Djeigo a affirmé que le samedi des métiers prend en compte les métiers porteurs d’emploi. Ce qui justifie le choix porté sur les métiers portuaires à cette 9ème édition. Après les secteurs du tourisme, de l’habitat, du bois, de l’hôtellerie du développement et autres, il est indispensable pour lui, que les jeunes soient informés des opportunités professionnelles que leur offre le secteur portuaire. Selon lui, les jeunes seront entretenus sur deux thèmes relatifs au thème principal. Le port : un secteur d’opportunités d’investissement et de croissance économique au Bénin ; le secteur portuaire : un bassin à haut potentiel d’emplois ; Gestion des ports au Bénin….
Pour la ministre en charge de l’emploi des jeunes, Mme Nadine DakoTamadaho, le chômage et le sous-emploi des jeunes constituent une préoccupation majeure, la plus urgente tant au plan international et sous régional qu’au plan national. Au Bénin précise-t-elle, cette situation est due à l’inadéquation entre la formation reçue par les jeunes et l’emploi disponible dans les entreprises. « Les entreprises n’ont pas en face d’elles le profil adéquat qu’elles recherchent dans leur structure. Les offres d’emplois sont donc demeurées non satisfaites pendant que nombre de diplômés sont à la recherche d’un emploi stable » a martelé le ministre en charge de l’emploi. Une situation qui induit une attente relativement longue avoisinant près de 4 ans avant le premier emploi a précisé Mme Nadine DakoTamadaho. Ce qui justifie la mise en place de ce programme qui, pour le ministre, est un creuset d’échange entre les professionnels du métier, les jeunes à la quête d’un emploi et les centres de formation.