Dans la perspective de renforcer le système d’information sur le marché du travail et de rétablir l’adéquation formation-emploi, le ministère chargé de l’emploi des jeunes a organisé le samedi dernier dans les locaux du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb), la 9ème édition de ‘’Samedi des métiers’’. Comme métier choisi pour cette édition, le secteur portuaire. A l’occasion, plusieurs communications ont été animées par des professionnels du secteur. Etaient présents, la ministre chargée de l’emploi des jeunes, Nadine Dako, le Directeur de l’Agence nationale pour l’emploi (Anpe), Maixent Djeigo, et le Directeur du Port autonome de Cotonou (Pac), Samuel Batcho. Dans son message, le Dg-Anpe, Maixent Djeigo, a laissé entendre que cette rencontre est un creuset d’échanges en vue de la découverte des secteurs d’activités où sont logées des opportunités d’emploi, et des stratégies appropriées pour les saisir. « Et pour cela, le ‘’Samedi des métiers’’ cible des secteurs porteurs, des secteurs où il y a des niches d’emploi. Ainsi, dans une démarche d’anticipation, nous apportons à travers le Samedi des métiers l’information indispensable pour permettre aux uns et autres de faire le bon choix ou de rentrer dans une démarche de perfectionnement qui pourra aider à faire une reconversion », a-t-il expliqué. Mise en place en 2012, l’initiative ‘’Samedi des métiers’’ a fait du chemin. Durant les 8 précédentes éditions, la jeunesse a été suffisamment instruite sur plusieurs secteurs dont entre autres l’agriculture, l’hôtellerie, le tourisme et les travaux publics. « Après les 8 éditions de Samedi des métiers ayant respectivement porté sur divers métiers dans les domaines de l’agriculture, de l’hôtellerie, du tourisme, de l’artisanat, de l’habitat, des travaux publics, des métiers des technologies de l’information et de la communication, nous voici réunis pour cette neuvième édition. Il nous sera dit les métiers portuaires », a déclaré la ministre Nadine Dako. Par ailleurs, des stands ont été mis en place pour appuyer les différentes communications.
Patrice SOKEGBE