Après le Mono-Couffo (son fief naturel), l’Atlantique-Littoral, l’Ouémé et le Zou, Fernand Amoussou a mis le cap sur les Collines. Au cours de la semaine écoulée, des émissaires à lui ont séjourné pendant plusieurs jours dans ce département pour sonder le terrain et détecter les éléments capables de porter avec succès cette candidature. Des comptes rendus faits, il en ressort que le terrain est favorable à Fernand Amoussou, un homme de paix, de réconciliation, de sécurité et de développement.
Le FA (Fernand Amoussou) pour l’unité nationale et la paix ! C’est le message qui a servi de base de communication pour les deux équipes déployées dans les Collines. Quatre jours de travail et déjà, plusieurs localités des Collines sont aux couleurs de Fernand Amoussou. Que ce soit à Savè, Glazoué et Dassa, les émissaires ont dit avoir rencontré des populations miséreuses, des gens contraints à la souffrance alors qu’ils ont aussi droit à l’épanouissement. Ils ont dit avoir vu beaucoup de jeunes qui vivent dans l’oisiveté. « Les gens ne sont informés de rien dans la plupart des localités parcourues. Ils ne savent pas ce qui se passe au sommet de l’Etat et n’ont aucune compréhension des décisions politiques les concernant », a rapporté un des émissaires avant de proposer à Fernand Amoussou, une autre descente avant qu’il n’y aille séjourner. En réponse, le candidat a fait des observations et a recommandé ce qui suit : « Moi-même j’irai m’asseoir dans les Collines très prochainement pour le même exercice. Nous avons pris cette décision d’aller à la conquête du pouvoir pour sortir le peuple de la misère. Nous ne sommes pas partisans de la recherche d’intérêts personnels. Notre combat est pour le peuple, plus particulièrement les jeunes et les femmes. Nous ne sommes pas là pour une quelconque vengeance. Mais nous allons travailler pour mettre chaque citoyen à l’aise. Les opérateurs économiques n’auront aucun souci à se faire dans le cadre de l’exercice de leurs activités. Nous ouvrirons davantage notre pays aux investisseurs nationaux et internationaux. Chacun aura sa place et nous pensons que c’est possible. Nous ne sommes pas novices dans la gestion des affaires de l’Etat. Notre problème, c’est surtout la paix pour le Bénin. Notre pays est à un tournant décisif et il faut remettre les pendules à l’heure. Il faut travailler pour réconcilier les filles et fils de ce pays. Notre combat, c’est pour éliminer les barrières entre les uns et les autres. Nous ne voulons plus continuer par enregistrer des plaintes liées au régionalisme et autres. Il est temps que les Béninois se mettent ensemble pour développer ce pays. Avec nous, il ne sera plus question d’affamer une région à cause des querelles politiques. Tout le monde a droit au développement. Et ce travail ne peut se faire qu’avec les acteurs politiques. Notre rôle sera de les unir et de leur rappeler que ce pays ne doit pas basculer. Je suis contre la violence. Nous sommes prêts pour le sacrifice afin que le pays se développe. Nous allons travailler et faire en sorte que le mandat de cinq ans suffise pour déblayer le terrain et faciliter la tâche à notre successeur. Allez, partout et dites la vérité aux populations. Elles n’ont qu’à dire non à ceux qui les affament volontairement et reviennent à chaque échéance électorale les corrompre pour solliciter leurs suffrages. »
Abdourhamane Touré