Considéré comme l’un des refuges des malfrats, le village de Sèkandji, dans la Commune de Sèmè-Podji, est désormais quadrillé. Policiers, gendarmes et agents de sécurité civile se donnent la main pour veiller au grain dans la localité.
Depuis quelques jours, le village de Sèkandji s’est transformé en un nid des bandits de grand chemin.
Viols des femmes, vols de motos, cambriolages des boutiques et braquages sont le lot quotidien des populations. Dépassées par les événements, elles ne savent plus à quel saint se vouer. En collaboration avec les autorités politico-administratives, une brigade de sécurité civile a été constituée à Sèkandji, afin d’appuyer les éléments de la Police et de la Gendarmerie qui patrouillent de jour comme de nuit. « Il y a trop de vol sur mon territoire. L’insécurité est totale à Sèkandji. J’ai renouvelé les agents de sécurité civile pour dissuader les malfrats… », a déclaré le chef-village de Sèkandji, Hippolyte Hazoumè. « Le travail sur le terrain est de veiller sur les populations en collaboration avec les éléments de la Police et de la Gendarmerie… », a-t-il ajouté. Selon ses propos, les agents de la brigade de sécurité doivent avoir des comportements exemplaires sur le terrain. « Mes éléments doivent se comporter comme de véritables agents de sécurité. Nous sommes les mêmes. Par exemple, samedi 31 août 2013, les éléments de la brigade de sécurité ont pris d’assaut les entrées principales de Sèkandji. Désormais, à certaines heures, les sorties et entrées dans ce village seront filtrées. Le contrôle des pièces des motos, les fouilles des véhicules sont entre autres les mesures à mettre en exécution pour faire reculer l’insécurité à Sèkandji.