Monsieur le Président du Conseil National de l’Education
Mesdames et messieurs les membres de mon Cabinet,
Monsieur le Secrétaire Général du Ministère,
Madame et Messieurs les Directeurs Centraux,
Techniques et Départementaux,
Mesdames et Messieurs les Directeurs et
Proviseurs des Chefs d’établissements d’enseignement secondaire général, technique et professionnel publics et privés
Messieurs les partenaires sociaux et enseignants,
Chers invités,
Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie d’avoir répondu à mon invitation à cet atelier qui revêt une grande importance pour toute la communauté éducative.
C’est d’autant plus important qu’il intervient au moment même de la préparation du deuxième forum de l’éducation que le Chef de l’Etat, le Docteur BONI YAYI a décidé d’organiser, tant son souci pour le développement du système éducatif est permanent.
Mesdames et Messieurs,
Le Chef de l’Etat fait beaucoup pour l’éducation et ce serait de l’ingratitude de ne pas le reconnaître à travers :
le reversement et la mise en formation des enseignants sous contrats locaux ;
l’amélioration notable des conditions salariales des enseignants de tous ordres ;
les investissements pour accroître les capacités d’accueil des établissements ;
le soutien aux parents par la gratuité au
primaire et dans certaines formations universitaires ;
l’exonération des frais de scolarité pour les filles dans le premier cycle du secondaire.
Le secteur de l’éducation absorbe à lui seul plus de 30% des ressources budgétaires internes du pays.
On devrait donc s’attendre à ce que le système éducatif soutienne et impulse le développement. Mais le constat est là que l’école béninoise ne comble pas les attentes. La situation attriste le Chef de l’Etat.
C’est pourquoi, en me nommant à la tête du Ministère de l’Enseignement Secondaire, de la Formation technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes, il m’a chargé de mettre tous mes talents en œuvre afin que les ressources injectées dans mon département soient transformées effectivement et avec efficience en des résultats probants.
Les résultats pour moi se traduisent par un plus grand nombre d’enfants scolarisés avec des chances de succès.
Mais j’ai constaté avec amertume que les résultats aux examens qui donnent le premier reflet de la classe supérieure et à se présenter aux examens échouent en masse ?
Est-ce parce que nous formons mal les apprenants ? Est-ce parce que notre système d’examen fausse la juste appréciation de la qualité des personnes formées ?
L’une des fonctions des examens est d’offrir aux parents et au public des témoignages dignes de confiance sur le rendement éducatif.
Mesdames et Messieurs,
J’ai décidé du présent atelier et instruit l’Inspection et la DEC de le préparer ensemble pour que les acteurs prennent le temps de diagnostiquer les problèmes qui sont à la base des échecs massifs et répétitifs de nos enfants.
J’attends des travaux de cet atelier, de nouvelles orientations pour améliorer les résultats aux examens qualité du système éducatif
sont souvent catastrophiques.
Mesdames et Messieurs,
éducatif Les taux de réussite au BEPC n’ont jamais atteint 50% les cinq dernières années et sont restés en moyenne autour de 60% pour les examens de l’enseignement technique.
Ces faibles taux cachent encore quelque chose de plus grave qui est l’inadaptation des formés au marché de l’emploi.
La certification de la qualification des ressources humaines qui sortent de notre système éducatif passe par l’organisation des examens pour les apprenants en fin de formation. Pourquoi les enfants que nous formons et que nous jugeons aptes à passer en classe supérieure et à se présenter aux examens échouent en masse ?
Est-ce parce que nous formons mal les apprenants ? Est-ce parce que notre système d’examen fausse la juste appréciation de la qualité des personnes formées ?
L’une des fonctions des examens est d’offrir aux parents et au public des témoignages dignes de confiance sur le rendement éducatif.
Mesdames et Messieurs,
J’ai décidé du présent atelier et instruit l’Inspection et la DEC de le préparer ensemble pour que les acteurs prennent le temps de diagnostiquer les problèmes qui sont à la base des échecs massifs et répétitifs de nos enfants.
J’attends des travaux de cet atelier, de nouvelles orientations pour améliorer les résultats aux examens du BEPC, des CAP, des DAP, des DT, du BEAT, du DEAT, du CQP, du DTS et du DAS.
Il s’agira pour vous, Mesdames et Messieurs :
d’analyser l’évolution des résultats aux examens organisés par mon département ministériel ;
de relever les faiblesses ;
d’identifier les causes afin de proposer des mesures.
Je veux une réflexion profonde, sans complaisance qui me permettra de situer les responsabilités de chaque acteur sur les échecs aux examens de nos chers enfants.
J’attends beaucoup de cet atelier et travaillez avec sincérité. Aucun sacrifice n’est grand quand la jeunesse est en cause.
Mesdames et Messieurs, Je sais pouvoir compter sur vous pour trouver des solutions objectives et applicables immédiatement et à moyen terme.
C’est donc sur une note d’espoir pour des examens mieux organisés et des mesures innovantes pour la réussite de nos apprenants que je déclare ouvert ce jour jeudi 29 août 2013, l’atelier de réflexion sur l’évolution des résultats enregistrés aux examens organisés par mon Département Ministériel sur la période 2008 - 2013
VIVE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, LA FORMATION TECHNIQUE ET PROFESSIONNELLE, LA RECONVERSION ET L’INSERTION DES JEUNES !
VIVE LE SYSTEME EDUCATIF BENINOIS AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT !
VIVE LE BENIN !
