Au nombre des candidats à l’élection présidentielle de février 2016, les Béninois devront probablement compter avec le riche Patrice Talon, l’homme qui a été accusé d’avoir voulu empoisonné le président béninois, Thomas Boni Yayi.
A en croire l’hebdomadaire Jeune Afrique, cette candidature ne plaît pas dans le sérail présidentiel béninois. Pour ce journal, c’est cette question de la candidature de l’homme d’affaires qui a été au cœur des discussions entre François Hollande, le président français et son homologue béninois, Thomas Boni Yayi le 18 août dernier à l’Élysée, sur la demande du président béninois.
Boni Yayi, selon Jeune Afrique cité par le site d’informations Africatime, pense tout le mal de son concitoyen : "il est un diviseur qui va mettre du feu au pays". Selon les informations, le chef de
l’État béninois qui doit quitter le pouvoir à la fin de son second mandat en février, aurait voulu que Patrice Talon reste en France où il est en exil depuis 2012.
Dans une interview accordée il y a quelques jours à RFI, le richissime homme d’affaires souhaite déjà succéder à Yayi Boni à la tête du Bénin en étant le candidat d’une grande coalition d’acteurs politiques.
Ce n’est que le début d’un feuilleton dont les plus nombreux épisodes restent à être suivis.