Le Directeur Général de la Sonapra, Jacob Ichola, a eu une séance de travail hier mardi avec les membres du bureau des producteurs de rejet de l’ananas. En présence des responsables d’encadrement et de ses collaborateurs, le patron de la Sonapra, lorsde cette rencontre avec ses acteurs, a évoqué globalement les problèmes de cette filière pour accroitre la production, construire des usines de transformation sur place afin de pouvoir les exporter vers certains pays qui exprimeront le besoin.
Le Dg Sonapra ne cesse de multiplier la tenue des séances de travail avec les différents acteurs de certaines filières porteuses pour l’économie du Bénin et prises en compte par cette société d’Etat. Après les pisciculteurs lundi dernier dans la salle de conférence de la direction générale à Cotonou, ce sont les semenciers de l’ananas qui ont échangé ce mardi avec Jacob Ichola. Pour rappel, la production de l’ananas occupe une place de choix dans les schémas de développement de l’agriculture au Bénin. Elle occupe la troisième place du produit intérieur brut. Et au plan continental le Bénin est le premier producteur. Pourtant, derrière ces performances subsistent de nombreux problèmes qui ont été examinés entre le Dg Sonapra Jacob Ichola, les agents d’encadrement et les acteurs les semenciers de l’ananas. On note parmi les problèmes évoqués, une faible capacité des producteurs à satisfaire leurs besoins en intrants spécifiques, un faible niveau d’équipements des acteurs et une non-maitrise des itinéraires techniques pour une meilleure production. Au cours de ladite rencontre les acteurs par la voix de Cyrille Gbovidemlan ont souhaité entre autre que soit construit dans les communes productrices d’ananas un complexe agricole comprenant un centre de pesage, des magasins de stockage des produits, un garage d’entreposage des équipements agricoles, des boutiques de vente des intrants, des salles de réunion pour la formation des producteurs. Les producteurs du rejet de l’ananas ont renouvelé leur gratitude au gouvernement de Boni Yayi et en particulier au Dg Sonapra Jacob Ichola dans sa nouvelle politique qui vise à transformer et exporter l’ananas vers certains pays pour la création de la valeur ajoutée au Bénin. Le Dg Sonapra Jacob Ichola face aux acteurs n’a pas caché sa fierté quant à la qualité de l’ananas produit au Bénin. Aussi, il a renouvelé son appui grâce aux efforts consentis par les autres projets et programmes pour que la production annuelle de l’ananas passe à 600.000 de tonnes. C’est à cette suite que des propositions face aux problèmes soulevés ont été faites. On peut citer, l’appui en rejets d’ananas sélectionnés et d’engrais chimiques ou bio-chimiques, l’assistance et conseil du service d’encadrement de chaque localité aux producteurs de rejets de l’ananas, la solidarité entre les acteurs, la construction des magazines et usines de transformations pour éviter leur pourriture et la création des opportunités pour leur écoulement à travers un partenariat gagnant-gagnant entre secteur privé et l’Etat. Voilà pourquoi un comité composé de cadres de Sonapra, d’agents d’encadrement et des acteurs a été installé pour produire sous huitaine un rapport qui permettra de concrétiser la relance de la filière ananas au Bénin et de pouvoir en exporter. Ce rapport sera étudié et validé autour d’un atelier en présence de tous pour les professionnels. (Cell-Com)Illustration de photos
Cell/Com Sonapra