Édito
« Le droit des peuples à être bien gouvernés » C’est maintenant !
La situation actuelle du Bénin laisse peu de place au doute : au mot crise, vaste fourre-tout au parfum d’enfer, il est désormais possible d’accoler tant d’adjectifs qu’il devient difficile de choisir une priorité : crise institutionnelle, morale, politique, judiciaire, économique, financière, budgétaire, sociétale. Quelle sera la suivante ? Et, pour évoquer les derniers événements, il paraît choquant que le parjure devant la représentation nationale ne constitue pas un délit passible de lourdes sanctions. Voilà bien une autre preuve de l’impunité généralisée qui gangrène le système. Il est vrai qu’avec l’élection de Me Adrien Houngbédji, le chef de l’Etat doit être quelque peu circonspect sur la conduite à tenir. Il semblerait pourtant qu’il ait pris la mesure de la menace née des récents scandales et soit tenté de nous proposer un homme nouveau. La belle affaire !
En voilà assez !
La démocratie, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, est comparable à un paquebot lancé à pleine vitesse avec un énorme trou à l’avant de la coque. En l’état, le naufrage est inéluctable. Force est de constater qu’année après année, le Bénin devient un pays pauvre, ou grandement appauvri. La voilà maintenant sur le point d’accéder au statut de nation faible, incapable de faire vivre ses valeurs.
En voilà assez !
Le Bénin est notre pays, celui que nous aimons, celui que tant d’autres nous envient encore. Celui qui, par son Histoire, sa culture et ses valeurs doit continuer à rayonner pour que, dans ce monde perturbé, ce en quoi nous croyons ne disparaisse pas. Mais le Bénin est malade, très malade et ses souffrances sont la conséquence d’une longue série de maux combinés et jamais soignés : démagogie, électoralisme, clientélisme, corporatisme, politisation de tous les débats, clanisme, partisanerie, instrumentalisation, égoïsme, courtermisme et règne de l’instant, émotion (y compris législative) fuite en avant, opportunisme, promesses non tenues parce qu’impossibles à tenir, stratégie personnelle, mensonges (parfois d’Etat), incompétence, impunité, irresponsabilité, inefficacité, populisme. Il n’y a hélas pas d’autre analyse et, sauf à changer les règles du jeu démocratique, notre pays continuera sa descente aux enfers, jusqu’au jour de la rupture. Car les mêmes causes produiront les mêmes effets, les hommes resteront les hommes et le système actuel ne peut pas avoir d’autre marqueur que l’inefficacité.
Mais de quoi parlons-nous ?
Il ne s’agit pas uniquement de moraliser la vie politique béninoise. Un tel pas, même s’il est fait dans la bonne direction, serait pour l’essentiel vain. D’abord parce que l’Histoire a cent fois démontré que de telles règles sont la plupart du temps écrites par ceux-là mêmes qui s’emploieront à les contourner. Ensuite, il ne faut pas perdre de vue que servir son pays et faire de la politique constituent un devoir et une joie. Le règne de la terreur morale agira comme un paralysant et un repoussoir de talents. Que les ministres deviennent sinistres ne changera rien à l’affaire. La moralisation, même sous forme de choc, ne sera jamais un principe d’action. Or c’est bien d’actions concrètes dont nous avons besoin pour redresser et même sauver notre pays.
Pascal Irénée Koupaki
La marche vers 2016
Technocrate, il est connu pour son franc-parler. Après une carrière à la BCEAO et au FMI, il a été de tous les gouvernements de Boni Yayi depuis 2006, d’abord à l’Économie, puis à la Prospective et à l’Évaluation des politiques publiques. Jusqu’à ce que le chef de l’État le nomme à la primature, en mai 2011. Depuis qu’il a quitté son poste de Premier ministre en août 2013, «PIK» ne chôme pas. Il multiplie les déplacements dans les communes, au cours desquels il explique son engagement pour l’émergence d’une «nouvelle conscience», c’est-à-dire la naissance d’un Béninois nouveau. Un savant mélange de justification de son bilan au gouvernement et de programme politique.
Et si Pascal Irénée Koupaki était l’homme de 2016 ?
« Ce sont les circonstances qui mettent un homme providentiel au pouvoir, jamais des élections » disait Georges Wolinski. Le Bénin est à la recherche de celui qui va unir les Béninois. Ils ne veulent pas une alternance mais une alternative. Plusieurs candidats se sont signalés et les Béninois n’arrivent pas à faire le choix. La candidature annoncée de Pascal Irénée Koupaki continue de meubler le débat politique au Bénin. Les Béninois ont enfin le sentiment de trouver l’homme qu’il faut à la tête du pays pour les années à venir. Au regard de la situation actuelle du Bénin, Pascal Irénée Koupaki semble avoir une longueur d’avance sur les autres. Nous présentons ici ses atouts.
Pascal Irénée Koupaki est sans doute l’homme qu’il faut au Bénin
Si le problème du Bénin est la recherche de l’unité nationale, alors il faut un homme de consensus à la tête du pays. Pascal Irénée Koupaki semble être la personne indiquée et ce, pour plusieurs raisons.
Son premier atout, l’homme est un financier et bancaire international, technocrate accompli, intellectuel en col blanc et chevronné. Ce haut cadre est connu de tous les présidents Africains. Il a derrière lui, une grande expérience qu’il pourra mettre au service de son pays. Ancien premier ministre de Boni Yayi, Pascal Irénée Koupaki connaît bien les arcanes de la politique béninoise.
Son second atout est sa virginité politique. Pascal Irénée Koupaki s’est tenu longtemps à l’écart de querelles inutiles de la classe politique béninoise. De ce fait, il apparaît politiquement vierge. Depuis 1990, son nom n’a jamais été cité dans aucun déboire du pays. Son calme, loin de constituer pour lui un handicap, lui a donné une virginité politique.
Son troisième atout est qu’il est l’homme de la synthèse culturelle. Pascal Irénée Koupaki est l’homme de la réconciliation. Très bon chrétien, il est un homme tolérant à la recherche de la concorde. Avec ces qualités, l’homme pourra bien réconcilier les béninois contrairement à ceux qui opposent les béninois entre eux.
Incontournable technocrate, prisonnier de la politique
Cadre émérite du secteur financier et bancaire international, technocrate accompli, intellectuel en col blanc, Pascal Irenée Koupaki retrouve son pays et ses compatriotes sous un manteau politique. Début d’une nouvelle aventure. Ici la hiérarchie, l’autorité et ses autres valeurs d’antan ont perdu de leur substance. Après plusieurs d’adaptation, que reste-t-il de « Monsieur la Rigueur », Koupaki ?
Surnommé par la plupart de ses compatriotes « Monsieur la Rigueur », Pascal, ce sexagénaire, originaire de Ouidah ville côtière du sud Bénin, traine en politique les séquelles d’un long séjour de vie avec les finances africaines et internationales. Banquier Central, Economiste, Planificateur et Analyste de projets, cet émérite homme des finances et des banques, qui a servi dans les plus hautes institutions financières sous-régionales et régionales et entant que Conseiller du Directeur Général Adjoint du Fonds Monétaire International alors Alassane Ouattara, n’a obtenu son premier grade d’économiste que dans son « petit » pays le Bénin.
C’est l’Université nationale du Bénin qui signera en juin 1975 son diplôme de Maîtrise des Sciences Economiques avec une option en Planificateur-Econométrie. Les sillons du destin semblent alors tracés pour Pascal qui alignera dans ses études performances et diplômes. En 1979, il s’adjuge au Centre Ouest Africain de Formation et d’Etudes Bancaires à Dakar au Sénégal, le Diplôme d’Etudes Supérieures Bancaires et Financières en se spécialisant dans la Monnaie et Crédit, Banque et Finances, Théories macroéconomiques.
A l’Université de Paris I-Sorbonne en 1977, il approfondit ses connaissances dans cette dernière spécialité (Théories macroéconomiques) mais élargit son champ de spécialité à l’Economie du Développement, Planification, Programmation, Analyse de Projets. Ainsi gavé de parchemin, une fois au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar, le cadre Béninois aligne les titres et fonctions.
Entre septembre 1979 et novembre 1990, Pascal Irénée Koupaki a servi successivement en tant qu’Economiste principal, chef du Service des Relations Internationales et chef du Service des Analyses Monétaires à la Direction Centrale des Etudes. Sous le gouverneur Alassane Ouattara, il est cumulativement Directeur et Assistant du gouverneur, Conseiller technique du président du Comité interministériel de coordination du programme de stabilisation et de relance économique de la Côte d’Ivoire.
Des appels forcés de la politique !
Pascal Irénée Koupaki, le destin en avait présenté des signes annonciateurs depuis les années 90. Entant que Conseiller Technique du Président du Comité interministériel de coordination du programme de stabilisation et de relance économique de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, comme le confesse certains cadres économiques ivoiriens, avait forcé cet atterrissage en politique de l’homme fondamentalement parce qu’il croyait que le politique africain avait besoin de cette compétence pour amorcer un développement profond.
Ce qui était quelque peu discret au poste de Conseiller se révèlera au grand jour en décembre 1990 où Pascal Koupaki est nommé par Ouattara pour être son Directeur Adjoint de Cabinet à la Primature ivoirienne. Pendant trois ans à ce poste, il assume, croyait-il, des tâches purement techniques. Mais la politique a déjà entamé son œuvre de conquête par secrétions homéopathiques.
Et pour preuve, alors qu’il assumait les fonctions de Conseiller du Directeur Général Adjoint du Fonds Monétaire International à Washington D.C. aux Etats-Unis, il ne résistera pas à l’appel du politique Maître Adrien Houngbedji pour servir en 1996 comme Directeur de Cabinet du Premier Ministre de la République du Bénin. Le technocrate résiste cependant. Il résistera seulement encore un bout de temps. Car les politiques savent mieux courir ses « espèces » rares.
En No man’s land
Alors qu’à la BCEAO, Pascal Irénée KOUPAKI siège au titre de membre du gouvernement, après avoir exercé dans cette institution depuis son retour en 1998, des fonctions de choix de Représentant du Gouverneur au Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers, de Directeur des Etudes, de Conseiller du Gouverneur et Directeur du Département des Etudes Economiques et de la Monnaie, l’arrivée à la tête de son pays d’un plus jeune Economiste bouleverse tout.
Boni Yayi élu Président de la République en 2006, réclame et obtient ses services et ne s’en départit que plus tard. Pascal Irénée KOUPAKI, PIK comme aiment de plus en plus l’appeler ses compatriotes, multiplie sous le premier quinquennat de Boni Yayi, les fonctions sans jamais se faire discuter son titre de ministre. Il fait office même d’un super-ministre au sein du gouvernement selon les confidences de ses propres collègues de gouvernement.
Tant ses compétences sont indiscutables et son caractère d’acier. La petite anecdote c’est qu’à son arrivée à son premier poste au ministère, son apparence « carré » et ses observations de « Monsieur Rigueur » ont failli faire déposer le tablier à l’un des collaborateurs de travail, qui avait pressenti d’une atmosphère de travail sous pression.
Néanmoins toutes ses qualités ne le préservent pas du naufrage technique dans la privatisation de l’outil industriel de la Sonapra ou même dans l’octroi de 1,25 points à l’indice salarial des travailleurs des finances respectivement remis en cause par le Chef de l’Etat. Néanmoins, la réforme globale de la filière cotonnière reste une œuvre à l’actif de l’homme tout comme la réforme du Port de Cotonou, avec la concession de deux nouveaux postes à quai.
Du poste de Ministre du Développement, de l’Economie et des Finances, il devient Ministre d’Etat, Chargé de l’Economie, de la Prospective, du Développement et de l’Evaluation de l’Action Publique. Il maintient cette fonction de ministre d’Etat jusqu’à la fin du quinquennat de Boni Yayi où de Ministre d’Etat, Chargé de la Prospective, du Développement et de l’Evaluation de l’Action Publique, il devient Ministre d’Etat, Chargé de la Prospective, du Développement, de l’Evaluation des Politiques Publiques et de la Coordination de lAction Gouvernementale.
Mais toutes ces différentes entrées dans les gouvernements respectifs de Boni Yayi se font sous le sceau de « Technocrate ». Difficile alors d’étiqueter politiquement PIK. Il vit cette période en no man’s land, à l’abri des attaques politiques. Mais au bout d’un temps, ses actes commencent de plus en plus par souffrir de neutralité. L’évidence s’impose alors à tous et PIK ne saurait davantage la fuir.
Le triomphe de la politique
Quand les travaux du congrès extraordinaire de l’Union pour le développement du Bénin nouveau (Udbn) annoncent le dimanche 03 Octobre 2010, l’élection de Pascal Irénée Koupaki à la présidence du Parti, la stupéfaction était à son comble dans l’opinion. « … je m’engage, autrement que par le passé, à contribuer, à vos côtés, à l’encadrement et, à la mobilisation de la jeunesse béninoise pour le développement de notre pays…. », déclare-t-il à la suite de cette élection.
Le Technocrate est mort Vive le politique !, peut-on dès lors conclure. C’est une véritable épreuve pour sa crédibilité et son influence dans l’opinion. Mais coup du destin ou sens d’anticipation du technicien transposé sur le champ politique, PIK soutient pour la présidentielle de mars 2011 le candidat gagnant alors même que tous les grands leaders de la région sud d’où il est originaire, ont fait bloc derrière le candidat de l’opposition Me Adrien Houngbédji.
Ce qui le relance pour cinq années. Et actuellement, il fait office de favori à la magistrature suprême en 2016. Ainsi, à quelques mois des scrutins, toutes les attentions sont focalisées sur sa personne. Ce qui lui impose en homme politique, des attitudes nouvelles loin du rigorisme des écoles de finances. Un apprentissage d’effacement de soi auquel Pascal Irénée s’essaye avec brio, non sans revers.
Témoignages
Après les nombreux cadres politiques du Bénin qui en ont perçu la pertinence, beaucoup de béninois ont décidé de ne pas rester en marge de la vague d’intérêt que suscite la candidature de Pascal Irénée Koupaki à la tête de l’Etat.
Pascal Todjinou
« Il sait parler aux gens et est capable de reconnaître quand les revendications sont fondées. Il n’est pas de mauvaise foi comme d’autres… » déclare Pascal Todjinou, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin, pourtant réputé pour ses féroces critiques à l’égard des politiciens. « Grâce à lui, au moins, nous serons consultés pour l’élaboration de la loi sur le droit de grève », ajoute-t-il. Ce que confirme l’un de ses camarades : « Avec PIK, on n’est pas toujours d’accord. Mais, au moins, on peut discuter. »
Brice Alain Wadjibobo Kpamegan
PIK est l’alcool qui me soule. J’ai été à sa formation de la nouvelle conscience le samedi 30 mai 2015 au chant d’oiseau de Cotonou, vraiment j’ai tiré des bonnes choses de cette formation qui à durée 5 heures de temps.
Solagnon Herbert Togbé
Il mérite vraiment le titre de Président. Je lui demanderais de sortir et de continuer à sillonner toutes les villes béninoises. Il à notre soutien.
Rock Agbanhon
Je l’admire de trop depuis qu’il était au gouvernement de Boni Yayi. Je veux lui apporté mon aide. J’ai la capacité de mobilisé tout mon village pour lui. Je pense qu’il va gagner la bataille de 2016. Je lui souhaite bonne chance.
Hyacinthe Houngbédji
Pascal Irénée Koupaki est quelqu’un que j’aime particulièrement pour sa vision de développement et son concept de la nouvelle conscience. Vivement que tout comme nous les autres aussi finissent par comprendre qu’en réalité il est celui qu’il faut à la tête de notre pays. Alors puisse Dieu lui accorder la force, l’énergie et le courage nécessaire pour bien mener et ce jusqu’au bout sa mission.
Armel Sossou
La nouvelle conscience est désormais notre crédo. La pratique ne doit pas poser problème si chacun de nous est conscient de l’enjeu. Les grandes nations ont fait les leurs ces vertus et elles ont réussi. Ce qu’il y a, c’est de jouer la main ferme dans un gang de velours avec le béninois.
Paul Hounton
Je disais aux amis depuis 3 ans qu’il est le seul candidat ayant la crainte de Dieu et qui pourrait mieux faire pour le Bénin en 2016. Donc voici l’heure du nouvelle conscience qui sonne. Je n’aime pas la politique mais je la ferai à cause de lui car la révélation de Dieu ne trompe pas. Cette révélation ; c’est lui, pour une bonne répartition des biens publiques à tous les contribuables ou à toutes les couches sociales jusqu’aux plus pauvres qui vivent dans les contrées béninoises.