Le Bureau exécutif national du front d’action des syndicats de l’éducation tire sur la sonnette d’alarme. C’est à travers un point de presse tenu dans l’après midi de ce mercredi 02 septembre à la bourse du travail. Il exige du gouvernement le respect de ses engagements.
L’école béninoise connaitra certainement dès la rentrée scolaire prochaine des heures chaudes si le gouvernement de Boni Yayi ne respecte pas ses engagements pris envers les enseignants. C’est la substance de ce point de presse tenu ce mercredi par le Bureau exécutif national du front d’action des syndicats de l’éducation. Aux nombres des revendications du front figurent entre autres : l’élaboration et l’adoption des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire au plus tard le 30 septembre 2015 ; l’octroi d’une prime intermédiaire de 10.000f par enseignant au niveau de la maternel, du primaire, et du secondaire. Selon le porte-parole du front Maxime Okoundé cette prime ne se substitue point au 25% du point indiciaire octroyé aux agents de l’État. A ceux-là s’ajoutent le recrutement d’enseignants pour combler un tant soit peu le manque criard d’enseignants qualifiés, le rejet formel du programme de volontariat dans l’enseignement…. Face aux hommes des médias, le conférencier a affirmé que : « jusqu’à la date de ce jour, rien de concret comme signe venant du gouvernement visant le respect de ses engagement n’a été effectif ». Ce qui amène les acteurs du front a douté de la bonne foi du pouvoir en place pour une rentrée scolaire 2015-2016 apaisée.
« Au cas où nos revendications ne seront pas prises en compte, nous comptons mener des actions musclées contre le gouvernement ». Dans les tous prochains jours une tournée nationale du bureau du front sera organisé afin d’informer les militants à la base des conduites à tenir.
Judith Rolande Capo-Chichi