Le Fonds des nations unies pour l'enfance (Unicef) a installé ce vendredi jeudi 3 septembre 2015 à Allada un cadre de concertation des dignitaires de couvents et chefs traditionnels. L'Unicef entend par ce cadre faire un rapprochement entre culture endogène et respect des droits des enfants.
Pendant les deux jours qu'ont duré les échanges, la représentante résidente de l'Unicef au Bénin a reconnu l'attachement des Béninois à leur culture endogène, ce qui mérite une attention particulière.
Toutefois, Anne Vincent n'a pas manqué de de mettre l'accent sur l'impact négatif de certaines pratiques endogènes sur les enfants qui vivent dans les couvents. La représentante au Bénin de l'Unicef a par exemple désavoué le refus de certains chefs de couvents de faire vacciner ou d'envoyer à l'école des enfants qu'ils initient.
Pour Kpona Kpodro Agbomassoatin président du cadre de concertation, beaucoup d'efforts ont été faits pour réduire cette aliénation. Par exemple de nouvelles mesures sont prises pour réduire le coût d'initiation aux pratiques endogènes, la redéfinition de la durée dans les couvents et bien d'autres choses.
Il faut dire que cette initiative de l'Unicef existait depuis 2011 et prenait en compte les communes d'Allada, Tori-bossito, Zè, Kpomassè et Toffo.
Blaise Akokponhoue (stagiaire)