Au cours des échanges avec Martin Assogba : Bio Tchané appelle Yayi au dialogue politique #aCotonou

Politique

Au cours des échanges avec Martin Assogba : Bio Tchané appelle Yayi au dialogue politique

Publié le mercredi 4 septembre 2013 | Le Matinal

© Autre presse par DR
Le président de l’Organisation non gouvernementale (Ong/Alcrer), Martin Assogba

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A la faveur d’une descente lundi 02 septembre dans les locaux de l’Alliance Abt à Cotonou, le président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba et Abdoulaye Bio Tchané ont échangé sur la situation socio-politique nationale. Les deux personnalités ont convenu, à l’issue de leur entretien, de poursuivre leurs efforts pour la préservation de la paix sociale au Bénin.

Après avoir rendu à l’ancien Chef de l’Etat, le général Mathieu Kérékou mercredi 28 août 2013, le président de l’Ong Alcrer, était au domicile du chef de file de l’Alliance Abt, Abdoulaye Bio Tchané. Au cours de la visite, Martin Assogba a échangé avec l’ancien président de la Boad sur divers sujets dont celui relatif à la révision de la Constitution du 11 décembre 1990. Dans son message, il a exhorté Abdoulaye Bio Tchané à s’investir dans la recherche de solutions susceptibles de favoriser la décrispation de l’atmosphère socio-politique au Bénin. « Nous vous invitons à jouer votre partition pour que le calme revienne », a ainsi plaidé Martin Assogba. Car, a-t-il alerté, « nous craignons qu’une goutte d’eau ne vienne faire déborder le vase dans notre pays ». Cette démarche du président de l’Ong Alcrer a reçu un écho favorable auprès de Abdoulaye Bio Tchané. « J’apprécie l’honneur que vous me faites en venant me consulter sur ces sujets. Je vous encourage vraiment dans cette voie », a ainsi laissé entendre le leader de l’Alliance Abt. Répondant à l’appel de Martin Assogba, Abdoulaye Bio Tchané s’est dit disposé à y prendre une part active. « Il faut qu’on accepte de se parler », a-t-il fait observer avant de préciser : « il faut que le gouvernement prenne l’initiative du dialogue ». Car, note Abdoulaye Bio Tchané, « il ne peut pas avoir dialogue si un camp refuse d’écouter l’autre ».

Jacques Boco

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