L’ancien Maire de la commune de Parakou Samou Séidou Adambi retourne dans son ancienne famille politique. L’ancien député élu sur la liste Forces Cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) a dû opérer ce choix inattendu, au nom de la paix et de la réconciliation des filles et fils de Parakou qui ne se parlent plus, en raison de ses choix politiques. C’est à la faveur d’une réunion initiée par les leaders politiques Fcbe, qu’il a fait savoir en toute liberté sa position politique actuelle en cette veille de la présidentielle. Ledit rassemblement a eu lieu dans la salle d’alphabétisation de Parakou.
La plus grande formation politique de notre pays s’organise dans la perspective de l’élection présidentielle du 28 février prochain. A cet effet, et sur instruction du Chef de l’Etat, des démarches sont entreprises depuis quelques mois aux fins de rassembler autour de cette cause, toutes les forces politiques. C’est dans cette optique que, conscient du poids politique Samou Séidou Adambi, la perche lui avait été tendue ; perche qu’il a fini par saisir, après de mûres réflexions. Deux raisons fondamentales justifient cette prise de position, à en croire cet ancien et nouvel allié de la famille présidentielle. D’abord, Samou Séidou Adambi dit avoir pris conscience de la nuisance que crée la « guerre Adambi-Gbadamassi » pour la ville qui l’a vu naitre et qui lui a tout donné. Cette opposition née il y a une dizaine d’année entre lui et son frère Rachidi Gbadamassi, n’a apporté que ruine et arriération à la cité des Kobourou surtout sur le plan de son développement. Toute chose que ne supporte plus cet ancien Maire de Parakou qui reste redevable à sa ville.
Ensuite, le déchirement et la division qui règnent dans sa famille biologique constituent pour lui un os dans la gorge et un poids sur la conscience. Se fondant donc sur l’éducation qu’il a reçue de ses géniteurs et sur sa foi religieuse, l’homme se refuse désormais de prospérer dans la "politique du diviser pour régner". « A cause de moi, des enfants ne saluent plus leurs parents dans ma famille et ça je ne le supporte plus… », a-t-il laissé entendre, avant d’ajouter qu’il préfère renoncer à la politique, si cette mésentente devrait continuer.
Ce revirement nécessaire et utile réalisé a été accueilli avec joie non seulement par la classe politique parakoise, mais aussi et surtout par les filles et fils de la famille Adambi, l’une des plus grandes de la ville.
Ce choix, considéré comme un événement politique dans le septentrion en particulier, ne sera pas sans conséquences sur les résultats des élections à venir. Le tandem Gbadamassi-Adambi apportera sans doute un gros bol d’oxygène aux Forces Cauris pour un Bénin émergent à Parakou en particulier et dans le septentrion en général. Ceci en raison du score électoral réalisé par chacun d’eux lors des différentes élections, qu’elles soient municipales ou législatives. Aussi, les frères et sœurs parakois, pourront-ils s’asseoir désormais pour discuter des questions de développement de leur cité. On peut maintenant sans risque de se tromper, affirmer que le prochain président de la République, passera forcement par cette force politique avant d’aller au palais de la Marina.
Cette importante rencontre des cauris à Parakou, faut-il, le rappeler, a eu lieu sur instruction du président Yayi Boni, dans le souci de réunir les politiciens afin que tous parlent le même langage quant à la désignation du candidat de la mouvance pour la présidentielle de 2016. Le défi dans le nord, est de remettre ensemble dans les jours à venir les familles Gbian, Sacca Lafia, Orou Sé Guéné, et bien d’autres. Les discussions vont se poursuivre dans ce sens a rassuré l’honorable Rachidi Gbadamassi, après avoir exprimé sa joie de revoir à ses côtés son ancien collaborateur à qui il a passé le témoin après son séjour à la tête de la mairie de Parakou.
A noter que cette rencontre a connu la présence du Ministre Aboubacar Yaya, du préfet Salamatou Kora Ponou, des honorables Rachidi Gbadamassi, Adam Bagoudou, Souradjou Karimou Adamou maire de la municipalité de Parakou et ses adjoints, pour ne citer que ceux-là.