Société
Karimama: le pont de Guéné au bord de l’écroulement
Publié le mercredi 9 septembre 2015 | Africahotnews
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Dans la commune de Karimama, située dans le département de l’Alibori, les mouvements des biens et personnes tournent au ralenti depuis plus de mois. En cause, le pont de Guéné qui dessert la commune est sur le point de s’écrouler.
Difficile d’accéder à la commune de Karimama par voie terrestre. Depuis deux mois, il est pratiquement impossible pour les usagers de la route de passer sur le pont de Guéné. Ce pont se situe sur la route qui mène dans la ville de Karimama, est près de s'effondrer. Plus personne n'ose passer dessus. Conséquence, la mobilité des personnes et des biens reçoit un coup.
Dans la commune, les activités économiques tournent au ralenti, à en croire les explications du maire Moussa Mama Bello sur Radio Bénin. Selon les dires du maire de Karimama, la principale voie d’accès, à la commune est impraticable, raison pour laquelle, il appelle le gouvernement au secours.
Pire, des vivres offertes par l’État à Karimama ne sont pas encore parvenues aux populations parce que les autorités locales ne peuvent pas aller les chercher du fait de l'état de la voie. Les commerçants et les paysans ne peuvent pas non plus acheminer leurs marchandises et produits vers le marché de la commune. Le commerce est bloqué et la mairie ne sait pas où trouver des recettes.
Les caisses de la commune se vident. Pis, le centre de santé de la commune est aussi inaccessible désormais pour les populations des localités environnantes, des localités sous l'eau aussi du fait des inondations. Cette situation est récurrente et dure chaque année trois à cinq mois, précise le maire.
Moussa Mama Bello en appelle alors au soutien de l’État. Karimama, commune située à l'extrême nord ouest du Bénin est frontalière du Niger. Enclavée, cette commune est l'une des plus pauvres du Bénin. En réalité, le calvaire des usagers de l’axe routier Guéné - karimama dure depuis deux ans et aucune solution n’a été trouvée par le gouvernement pour amoindrir leurs souffrances.
Sur les lieux, on peut se rendre à l’évidence que plus qu’un tombeau à ciel ouvert, ce pont visiblement vieux, rouillé et dégradé de partout, crée la panique au sein des populations.
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