Qui va succéder à Mme Françoise Assogba, précédemment 2è questeur de l’Assemblée Nationale, promue depuis le 19 août 2013 ministre de la microfinance, de l’emploi des jeunes et des femmes ? La question préoccupe aujourd’hui beaucoup de Béninois. Au Palais des Gouverneurs, c’est déjà l’heure des grandes manœuvres entre opposition et mouvance. Et comme on peut s’y attendre, chaque camp ne manque pas d’argument pour réclamer ce poste. Si au sein de la mouvance les uns et les autres estiment qu’il ne doit pas y avoir de débat puisque c’était un poste qu’occupait un député de la mouvance présidentielle, au niveau de l’opposition, des voix s’élèvent appelant au respect de la configuration politique du Parlement pour pourvoir à ce poste. « La présence d’un député de la Renaissance du Bénin au sein du bureau de l’Assemblée Nationale qui avait été évoqué pour barrer la route à l’opposition ne tient plus. Aujourd’hui, ce parti a officiellement rejoint la mouvance présidentielle. Son représentant au sein du Bureau de l’Assemblée Nationale ne peut donc plus répondre au nom de l’opposition », estime-t-on dans le camp de l’opposition. Pour certains analystes, dans l’un ou l’autre des cas, le poste de 2è questeur de l’Assemblée Nationale doit revenir à l’opposition, surtout lorsqu’on se réfère aux différents décisions rendues par la Cour Constitution sur la notion de majorité/minorité. Mais si ce principe arrivait à être retenu, qui va alors remplacer Mme Françoise Assogba ? C’est l’autre paire de manche de la bataille lorsqu’on sait qu’à l’Assemblée Nationale, deux courants (d’un côté les députés du Prd et de l’autre les députés de l’Union fait la Nation) se réclament de l’opposition. Dans les coulisses, les grandes manœuvres sont engagées. Et bien malin sera celui qui pourra prédire le successeur de Mme Françoise Assogba.