La Commune de Kandi est sous les eaux depuis hier mardi 8 août 2015. La forte pluie qui s’est abattue sur la ville, dans la nuit du lundi au mardi, a été désastreuse pour les populations du 3ème arrondissement. Cette pluie qui est tombée sans interruption, de 21h à 02h du matin, a occasionné d’énormes dégâts matériels et fait quelques sans-abris.
Plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés suite à la forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Kandi. Selon les informations, plusieurs quartiers du 3ème arrondissement sont les plus touchés par cette pluie qui a démoli et emporté plusieurs habitations. Les habitants des quartiers, Sinikoussou-Béri, Bisson, Toko Béri, Yéboumin Damadi et Kéféri dans l’arrondissement de Kandi 1 et quelques nouveaux quartiers ont perdu biens et habitations. Si l’on ne déplore pas de pertes en vies humaines, il faut dire que ladite pluie a fait plusieurs sans-abris. La furie de l’eau n’a pas épargné la clôture du tribunal de la ville dont un pan s’est effondré. Certains bureaux du tribunal ont vu leurs toitures emporter par le violent vent qui a accompagné la pluie. Informé, le maire de la ville, Alidou Démonlé Moko, s’est rendu dans les quartiers sinistrés pour constater les dégâts. L’occasion a été saisie par ce dernier qui était accompagné de ses services d’hygiène et d’assainissement et d’autres responsables, dont les forces de sécurité, pour prodiguer des conseils pratiques aux sinistrés. Le maire a fait savoir à ceux-ci qu’un comité de crise va se charger de recenser leurs besoins. Par la suite, il a souhaité que les autorités au plus haut niveau viennent en aide à la Commune. La salle des fêtes du Centre de promotion sociale a été mise à la disposition de certains sinistrés. L’autorité communale a demandé aux bonnes volontés de venir au secours des populations à travers leur esprit de solidarité en commençant par le pouvoir central. D’après nos investigations, une telle pluie accompagnée de vents violents avec pour corollaire, une inondation, est tombée à Kandi, il y a plus d’une vingtaine d’années.
Clément Dognon