Le Chef de l’Etat a procédé ce lundi 8 septembre à la pose de première pour la construction du théâtre national. Cette cérémonie annonce ainsi le passage à la réalité d’un vieux rêve longtemps caressé par le monde artistique béninois.
Le Bénin est en passe de rattraper son retard en matière d’infrastructures artistiques. Le projet d’érection d’un théâtre national qui prend corps ce lundi, vise essentiellement à donner un meilleur rayonnement et un nouveau souffle aux arts de la scène et du spectacle dans notre pays.
Claude Balogoun, au nom de ses pairs sortis massivement pour être témoins de l’événement, salue cette « surprise » du Chef de l’Etat à l’endroit de la communauté artistique. Pour lui, c’est un acte de grande portée qui contribuera, non seulement à la promotion de spectacles majeurs, mais aussi à la confirmation de notre souveraineté nationale.
Ministre de la culture par intérim, Gustave Dépo Sonon, voit dans cette cérémonie la manifestation tangible de la volonté du gouvernement, de concrétiser le rêve d’une communauté, longtemps orpheline d’un cadre de travail approprié. Il s’agit, précise-t-il, d’un projet qui vise à doter notre pays d’une infrastructure de haute facture, véritable complexe socio culturel, multifoncontionnel, et potentiel pôle de développement économique.
L’érection de ce joyau, assure-t-il, contribuera largement à sortir notre pays de son isolement culturel. Il permettra entre autres l’amélioration des conditions de vie et de travail des artistes et une meilleure expression de leurs talents. Il aura aussi, poursuit-t-il, un impact socio-économique certain pour la population, avec l’accroissement en vue de la production nationale, facteur déterminant de lutte contre le chômage. Salles de spectacle, salles de formation pour artistes, galerie d’arts, cybercentre, etc, sont entre autres les espaces prévus au titre du projet.
« J’ai toujours rêvé d’un Bénin à une seule vitesse et non à plusieurs vitesses », assure le Chef de l’Etat qui exprime son attachement à toutes les couches de la nation. « Je sais que vous avez beaucoup de problèmes, chers compatriotes qui se battent pour la sauvegarde de nos valeurs culturelles », se désole Boni Yayi qui se dit toujours disponible à servir la cause du monde artistique et culturel. « Nous posons cette pierre, parce que nous avons désormais la conviction que les ressources sont disponibles » assure Boni Yayi qui promet d’impliquer les principaux bénéficiaires à toutes phases du projet.
Il n’a pas manqué d’exprimer ses gratitudes aux différents partenaires, notamment les Chefs d’Etat équato-guinéen et congolais qui accompagnent notre pays dans la concrétisation de ce projet, avec une enveloppe de l’orde de trois à cinq milliards de nos francs.
(Cell.Com/PR)