Le Fonds national pour le développement des activités de jeunesse, des sports et des loisirs (Fndajsl) a organisé le samedi 31 août dernier, la 4ème édition de la Nuit des Oscars des Sportifs. A l’issue de cette manifestation, des voix se sont élevées pour apprécier en mal ou en bien l’organisation mise en place. Pour répondre à ses détracteurs, El Farouk Soumanou a tenu une conférence bilan hier, au siège de l’institution. Partant de la base qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite, le directeur a rappelé un peu les conditions dans lesquelles la soirée s’est tenue. Revenant sur le retard qu’a accusé le démarrage de l’évènement, il a expliqué que c’est dû à une panne d’électricité. « Cette panne a causé des dommages qui nous ont obligé à surseoir à la retransmission en direct avant de la reprendre », a-t-il déclaré. Ensuite, il est revenu sur les critères de choix et de désignations des lauréats. Pour lui, il n’est pas très gentil d’accepter de prendre part à une compétition connaissant toutes les conditions et de venir se plaindre et remettre en cause les résultats quand on a perdu. Car, tous les candidats ont été mis au courant des intentions du fonds. « En réalité, lorsque nous avons décidé de mettre un certain nombre d’acteurs sportifs en compétition, nous avions adressé une correspondance à chacun des nominés pour leur faire part de notre intention de les mettre en compétition dans le cadre des Oscars de la nuit des sportifs », a-t-il précisé avant d’annoncer que le premier des critères de choix dans la catégorie du meilleur dirigeant sportif est d’être dirigeant d’une association. Mais, suite aux déclarations du président Idrissou Ibrahima, le directeur a tenu à préciser : « Nous n’avons pas choisi de distinguer un président de fédération, ni un président de confédération. C’est plutôt le meilleur dirigeant sportif que nous avons distingué ». Il a également précisé que les votes ont eu lieu dans la transparence totale et défie quiconque pourrait prouver le contraire.