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© Autre presse par DR
L`organisation Royal Philips et la fondation pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF) pour améliorer le secteur de la santé en Afrique |
Le gouvernement de la Refondation aura fort à faire les jours à venir. En effet, après la paralysie des cours et tribunaux du Bénin par les magistrats de l’Unamab depuis le mardi dernier et la menace des enseignants de boycotter la rentrée scolaire prochaine, il doit faire face à une nouvelle menace : celle des techniciens, infirmiers et sages-femmes anesthésistes-réanimateurs de bloquer les blocs opératoires dans les tous prochains jours. A l’origine de cette menace des hommes de la santé réunis sous le Syntisfar entendez Syndicat des techniciens, infirmiers et sages-femmes anesthésistes-réanimateurs du Bénin, la non satisfaction de leurs revendications par le gouvernement. Il s’agit de la rétrocession sans délais des défalcations qu’ils qualifient d’illégales, d’arbitraires et de barbares opérées sur les salaires des travailleurs du CNHU-HKM pour fait de grève, à des pourcentages largement supérieurs pour les Anesthésistes en comparaison aux autres corporations ;de la cessation de toute forme de ségrégation dont sont victimes certains agents issus du Syntisfar et de la satisfaction de toutes les doléances des Techniciens, Infirmiers et Sages-femmes Anesthésistes-Réanimateurs du Bénin. De plus, ils menacent de boycotter la césarienne gratuite initiée par le gouvernement de Boni Yayi. A en croire Vincent Ehoulé, secrétaire général du Syntisfar, le gouvernement joue avec le secteur de la santé qui est vital pour une Nation digne du nom. Pour lui, il est grand temps que les anesthésistes du Bénin prennent leur destin en main luttant pour avoir gain de cause. « Il n’aura même pas de service minimum pour ce mouvement de débrayage. Le gouvernement a déjà assez joué avec nous » a-t-il précisé. Il a mis l’accent sur le silence du Ministre de la santé et des autorités du CNHU-HKM depuis le 30 Avril 2015. Voila, qui viendra replonger le secteur de la santé dans des mouvements de débrayage dont les seules victimes sont les populations. Il serait souhaitable que Boni Yayi évite une fronde sociale surtout en cette fin de mandat.
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