Les instances de gestion du football au Bénin ont décidé de la reprise des élections qui avaient, dans un premier temps, fait de l’Honorable Augustin Ahouanvoébla le Président de la FBF. Pour la suite du processus, il semble bien qu’Ahouanvoébla et son équipe reculent et déroulent le tapis rouge à leurs adversaires.
Après les jeux de couloirs, les lettres par ci et par là, c’est finalement le jeudi 12 septembre prochain que les enfants de la grande famille du football béninois connaitront celui qui sera le patron du sport roi au pays des Ecureuils pour les quatre années à venir. Augustin Ahouanvoébla et son état-major ont célébré leur victoire pour une courte durée avant que les prolongations n’interviennent. Mais, pour la suite du processus, Bruno Didavi semble bien parti pour remporter la partie sauf si l’autre camp se reprenait vite au sérieux avant la date butoir. En effet, Augustin Ahouanvoébla et son équipe campent sur leur position depuis le verdict du premier tour du 24 août dernier qui les avait annoncés vainqueurs de l’épreuve. Toutes les tentatives menées jusque-là pour les faire revenir à la table de négociation et faire table rase de ce passé électoral récent restent, pour le moment, vaines. Leurs adversaires se préparent activement alors qu’Ahouanvoébla et les siens ne veulent plus rien entendre. Le jour même du scrutin passé, les tractations de la pause étaient déjà en défaveur des vainqueurs du 1er tour. Le camp Didavi, dans la perspective de la reprise de l’élection, avait déjà commencé les négociations qui ont abouti, selon les informations recueillies au siège de la fédération dès ce 24 août. Aux dernières nouvelles, la coalition « Renouveau » aurait déjà débauché trois délégués précédemment acquis à la cause d’Ahouanvoébla. Ainsi, la victoire de Bruno Didavi ne serait plus qu’une question de jours, donc, une formalité. Mais Augustin Ahouanvoébla, Valère Glèlè, Magloire Oké, Faustin Godovo et consorts ne sont pas nés de la dernière pluie et n’ont, certainement, pas encore dit leur dernier mot même si les tendances ne militent pas en leur faveur.