Cotonou - Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), Guy Ogoubiyi, en collaboration avec le rapporteur en charge du secrétariat permanent de ladite institution, Agapit Maforikan ont animé une conférence de presse, vendredi au Codiam de Cotonou, au cours de laquelle, ils ont lancé officiellement le projet de mise en place d’une banque de données de l’ANLC sur les faits de dénonciations, de corruption, de malversation et de crimes économiques.
En créant cette Banque de données dénommée : « Le peuple a de la mémoire », explique Guy Ogoubiyi, "l’ANLC vise à rasseoir la confiance des citoyens en leurs institutions en combattant l’oubli individuel et collectif des faits de corruption dont ils ont connaissance, ces vingt (20) dernières années, en favorisant leur examen un jour par les structures appropriées qui situeraient les responsabilités".
Il poursuit en disant que la mise en place de cet outil contre l’oubli dans un contexte d’espoir, contribuerait à combattre le traitement sélectif des affaires.
Pour atteindre cet objectif, le président de l’ANLC a invité tous des citoyens à dénoncer sur son site web (www.anlc.bj), ou appeler gratuitement un numéro vert 81 00 00 08 à partir des numéros fixes et zékédé ou écrire aux adresses mails anlc@anlc.bj ou anlc.benin@yahoo.fr.
Le président Guy Ogoubiyi a saisi l’occasion pour rassurer tout éventuel dénonciateur que la loi le protège tout en précisant que l’ANLC de même, ne livre pas ses sources d’informations.
Mise en place en mai 2013, l’Autorité nationale de lutte contre la corruption a pour rôle entre autres, de prévenir et dénoncer des faits de corruption, de malversation et de crimes économiques.