L’affaire de la poursuite d’anciens ministres devant la Haute cour de justice revient au devant de la scène. A l’instar de quatre autres anciens ministres, l’ancien ministre des mines et de l’énergie Kamarou Fassassi est cité par le gouvernement pour comparaître devant cette juridiction.
On l’accuse d’avoir commis des infractions en matière de finances publiques au sujet de la gestion de la Sbee. Mais lorsqu’on lit le rapport de la commission d’enquête de l’Inspection générale de l’Etat(Ige) sur la Sbee en 2007, cette accusation tombe, tel un château de cartes.
Le gouvernement est-il vraiment décidé à poursuivre réellement les ministres et autres cadres accusés de prévarication devant la Haute Cour de justice ? Si l’on observe, dans l’apparence cette volonté, la précipitation, l’insuffisance de preuves pour l’accusation et parfois même les entorses à la procédure témoignent d’une volonté délibérée du gouvernement de faire du « show » que de punir réellement les fautifs. A la limite, le gouvernement donne l’impression de les honnir, de les persécuter que de les voir finir en prison ou rendre gorge comme le souhaitent beaucoup de béninois. C’est l’impression qu’il donne en tout cas dans le dossier de Kamarou Fassassi sur le rapport d’enquête effectuée par l’Ige à la Sbee courant Août 2007. Dans ce dossier, tout semble être fait pour torturer moralement et jeter le discredit sur un homme politique dont le péché, comme il le dira lui-même dans sa lettre ouverte au Chef de l’Etat, est d’avoir voté pour lui et appeler à voter pour lui.... suite de l'article sur La Nouvelle Tribune