Le maire de la commune de Malanville, Issaka Bako a le sommeil troublé avec le débordement de la vague des eaux que traverse ses administrés. Ce dernier est préoccupé par l’inondation qui frappe sa commune à la suite de la montée des eaux du fleuve Niger où on dénombre de nombreuses victimes et sans abris.
Pour l’heure, on ne déplore encore de perte en vies humaines mais les champs de riz et de maïs à l’exception du coton sont dévastés ainsi que d’autres cultures céréalières. Selon les déclarations du maire de Malanville Issaka Bako, plus de huit mille plants sont sous l’eau et les populations sinistrées sont relogées dans des familles d’accueil ou des salles de classes.
Pour éviter des épidémies et des maladies hydriques, le médecin de l’hôpital de zone et ses collaborateurs apportent les soins de première nécessité ainsi que des produits pharmaceutiques aux populations sinistrées.
Aux dernières nouvelles, le maire Issaka Bako renseigne que « l’eau monte tous les jours dans le fleuve Niger » Cette tendance, si elle est maintenue, pourrait aggraver la situation avec la montée des eaux dans les affluents de l’Alibori et de la Sota.
D’où le Sos lancé par le directeur général de l’Agence nationale de la protection civile, le commissaire de police César Agbossaga sur les risques d’inondations à Malanville et Karimama dans le département de l’Alibori