Et de trois pour le président de l’ONG ALCRER, pourrait-on dire. En effet, après ses visites de courtoisie à l’ancien président de la République Mathieu Kérékou le mercredi 28 août et au leader de l’Alliance ABT le lundi 02 septembre dernier, Martin Assogba était hier au domicile du président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), Me Adrien Houngbédji à Cotonou.
Cette rencontre, s’inscrit, aux dires de l’acteur de la Société civile dans le cadre de sa tournée auprès de différentes personnalités de la vie nationale en vue de plaider pour l’amorce du dialogue en vue de la décrispation de l’atmosphère socio-politique au Bénin. « Nous sommes venus vous voir parce que vous constituez un acteur incontournable dans la recherche de solutions à la situation », a ainsi laissé entendre Martin Assogba. « C’est heureux que vous ayez conscience de la gravité de la gravité de la situation », s’est réjoui le leader des « Tchoco-tchoco ». Pour Me Adrien Houngbédji en effet, « personne n’a la solution à lui tout seul de la situation ». Mais, faisant référence à la Conférence des forces vives de 1990 qui a vu le dialogue réunir les protagonistes autour d’une même table, Me Houngbédji note que « le drame du Bénin aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas de repères ». Néanmoins, fait-il observer, « il faut que nous trouvons des gens qui amènent les acteurs au dialogue. Il faut que le dialogue reprenne le dessus ». Aussi, pour la sortie de crise, Me Adrien Houngbédji affiche-t-il sa disponibilité à y prendre une part active d’autant plus que, avertit le président du PRD, « Je ne veux pas qu’une seule goutte de sang ne coule au Bénin ».
A l’issue de cet entretien qui a également été l’occasion d’échanger sur la révision de la constitution et de mettre en lumière les activités de veille citoyenne, de promotion des Droits de l’Homme et de la bonne gouvernance menées par l’ONG ALCRER, Martin Assogba et Me Adrien Houngbédji ont lancé un appel en direction de tous les protagonistes pour faire du dialogue l’ultime recours en vue de garantir la paix sociale au Bénin.